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Accepter le totalitarisme des angliciseurs de la recherche ?

http://www.avenir-langue-francaise.fr/data/fr-articles.xml
Olivier Postel-Vinay développe une critique du système français de recherche et d'enseignement supérieur. Dénonçant ce qu'il estime être une mauvaise utilisation des sommes allouées par l'État à la recherche publique, il recommande de permettre aux universités de sélectionner leurs étudiants et leurs enseignants-chercheurs, d'abandonner le système des chercheurs fonctionnaires, de type CNRS, et de financer la recherche par projets sur la base d'une évaluation par les pairs. Le 9 novembre 2009, il publiait ses commentaires par rapport à la dernière cuvée du classement mondial des universités et des écoles d’études supérieures établi par l’université de Shanghai, qu’il avalise et en fait une preuve de ce qui est pour lui la médiocrité du système universitaire français.
Tout d'abord, Postel-Vinay ne connaît de la science que la perception qu’il en a acquise en travaillant pour des revues de vulgarisation scientifique. Il a une formation de journaliste et de philosophe et il ignore le socle des connaissances sur lequel la science moderne s’est construite, mais il se permet de parler avec autorité des sciences et des techniques et des critères que l'on doit utiliser pour identifier et recruter de bons chercheurs. C'est également un grand admirateur du système anglo-saxon et un promoteur de l'usage de l'anglais dans les sciences et les techniques.
Pour lui, nous devrions recruter exactement comme les universités suisses romandes. CV en anglais avec liste de publications. Aucune importance accordée à la nationalité du candidat et à sa connaissance de la langue française (et aux langues nationales autres que l'anglais dans le cas des autres pays ayant une forte tradition universitaire).
En Suisse romande, cette approche a pour résultat qu'au moins 40% du corps enseignant à l'université n'est pas suisse et qu'une bonne proportion des cours est donnée en anglais (un anglais probablement fort douteux puisque la proportion d'anglophones natifs demeure faible). Que l'on me corrige si je me trompe. Les universités romandes brillent-elles davantage que celles qui n'ont pas adopté leurs méthodes de recrutement ? La réponse me paraît négative. Ah, certes, elles publient peut-être davantage en anglais des articles que personne ne lit et dont tout le monde se fiche, sachant que moins de 1% des articles font vraiment avancer la recherche, le reste n'étant que du vent et de la masturbation intellectuelle.
Autre remarque à propos des universités de Suisse romande qui imposent aux étudiants étrangers une "mise à niveau" en Angleterre si leur anglais est jugé insuffisant. Cela a pour effet de détourner de la Suisse romande une partie de ceux qui avaient pensé y aller faire des études. Choisir Lausanne, Genève ou Neuchâtel, ce n'est pas choisir Londres, Niou-Iorque ou Melbourne.
Nous ne sommes plus en 1900 quand une forte proportion des publications faisaient état de découvertes scientifiques majeures et que les aspirants à la science étaient presque tous animés par de véritables vocations, par la passion de la découverte et de la recherche de la vérité. De nos jours, on se fait chercheur comme autrefois on se faisait curé, tout simplement parce que le statut de curé était, à cette époque, socialement valorisant, mais il y a également d'autres phénomènes parasites. Le taux de chômage moyen dans les pays dits développés est tel que l'université et les études supérieures sont souvent sélectionnées par défaut, pour éviter le chômage une fois sorti de l'école. Des étudiants moyens, mais sans aucune vocation, s'incrustent dans les départements d'études supérieures en sciences et y végètent. Leur présence démotive ceux qui auraient véritablement vocation à y prospérer.
D'autre part, l'université française, de part la volonté des clowns qui nous gouvernent, a servi de laboratoire de discrimination positive pour des étudiants venus du tiers monde qui ont vu là une bonne occasion pour se faire passer, eux aussi, pour des chercheurs. Ces soi-disant chercheurs, sur la base de thèses médiocres, ont postulé à des chaires d'université et les ont obtenues car les comités de sélection ont estimé que le rejet de leur candidature aurait pu être interprété comme une attitude raciste. Ces nouveaux "maîtres de conférence" et "professeurs des universités" ont ensuite servi de noyaux de cristallisation pour former de véritables ghettos dans certaines facultés en attirant d'autres étudiants comme eux qui mitent des départements autrefois peuplés de véritables chercheurs et de techniciens compétents et motivés.
Une bonne proportion des vrais chercheurs est donc partie dans le privé et, dans le privé, on ne publie pas n'importe quand et n'importe quoi. On essaye de prendre des brevets quand on est véritablement innovant mais pas toujours, car les brevets ne protègent pas forcément une invention et, dans de nombreux cas, on peut les contourner.
De plus en plus donc, les universités européennes ne sont plus représentatives des activités de recherche véritables, comme elles le furent par le passé, les universités n'attirant plus, pour les raisons précédemment exposées, les meilleurs chercheurs potentiels.
Si le système romand se généralisait, la "cotation scientifique" des divers pays européens deviendrait exactement au prorata de la population mondiale qu'ils représentent.
La créativité ne se décrète pas et ne s'administre pas. On peut toutefois créer des conditions qui la favorisent. Pour cela, le ré-ancrage des chercheurs dans leurs cultures locales respectives me parait essentiel. Cela comprend bien sûr la protection de l'émergence d'écoles de pensée dans des disciplines particulières. Par exemple, en mathématiques, on se rend compte que la plupart des découvertes sur les équations différentielles, déjà bien anciennes, ont été faites par des Français, comme cela fut le cas avec d'autres chercheurs de diverses nationalités qui se sont joints à d'autres écoles de pensée, dans d'autres spécialités, dans leurs pays respectifs.
Cela ne signifie pas qu'on est rétrograde et que l'on s'interdit de communiquer. Cela signifie que l'on essaye de faire des découvertes et des inventions selon nos capacités propres sans chercher à imiter comme cela est le cas actuellement puisque les chercheurs universitaires ne cherchent plus, pour la plupart, qu'à singer les publications étasuniennes, le nec plus ultra étant de recevoir une invitation pour participer à un congrès se tenant aux États-Unis !
Maintenant, en ce qui concerne la science étasunienne, la perception occidentale a 30 ans de retard, perception encore faussée par l'attribution de prix Nobel à une majorité de chercheurs résidant aux Etats-Unis. Or, pour une part, les découvertes récompensées par le prix Nobel sont anciennes. Pour le reste, les chercheurs recevant le prix l'ont obtenu tout simplement parce qu'ils appartiennent à un réseau dont les membres ne sont que trop heureux de se renvoyer l'ascenseur, pour des découvertes qui n'ont rien de fondamental et qui ne sont que l'extension de thèmes de recherches que l'on suit un peu partout sur la planète. Enfin, il arrive que des découvertes soient tout simplement volées et que les victimes soient totalement court-circuitées par les médias. Exemple: la découverte de l'helicobacter pylori a été faite à l'origine par des médecins cubains mais c'est un Australien qui a reçu le Nobel. Cuba étant sur la liste des Etats voyous ou politiquement incorrects, le comité du Nobel, qui est actuellement totalement inféodé aux intérêts géopolitiques étasuniens, suit les directives de la majorité de ceux qu'ils consultent pour recueillir les nominations. Cela n'a pas toujours été le cas mais, malheureusement, le système du Nobel a été noyauté et corrompu depuis une vingtaine d'années.
Pourquoi les États-Unis, qui voient leur population de scientifiques et d'ingénieurs diminuer d'année en année, par absence totale de vocations et par des lacunes considérables existantes à la fois au lycée et à l'université (les 4 premières années de "college", comme ils disent), seraient-ils les seuls à découvrir des nouveautés alors qu'ils ne représentent que moins de 4% de la population mondiale, à une époque où des labos bien financés existent un peu partout, en Europe occidentale et orientale, en Russie, en Amérique latine, en Extrême-Orient ... ? Allons donc !
Le classement de Shanghai est un outil de propagande, un de plus à la panoplie étasunienne. Dans ce pays qui, à l'issue de la seconde guerre mondiale, avait une réelle capacité créatrice, quoique puisée en grande partie sur l'Europe dévastée par la guerre, une économie prospère et saine, une déontologie stricte fondée sur l'éthique protestante, on trouve maintenant à la place l'esbroufe, la pub et la propagande déguisées par le cinéma et les séries télévisées, le délire de l'endettement, le mépris des classes populaires autrefois respectées et prospères, la réorientation de l'action nationale vers le bénéfice exclusif d'une minuscule caste dirigeante. Cela couplé à la désindustrialisation massive du pays, à la perte des compétences techniques dans un nombre de domaines sans cesse croissant, à une absence de vocation chez les jeunes qui n’ont pour autre aspiration que d’apprendre à "faire de l’argent" en s’engageant dans des études de droit, d’administration des affaires ou de finance et en délaissant toutes les disciplines scientifiques où il est difficile de briller en se trompant !
Certes, il reste encore Google et Apple avec son directeur génial et visionnaire, qui brillent encore comme des naines blanches (par analogie aux cycles stellaires) mais plus pour très longtemps !
Dernière modification : 28/11/2009 - 11:23
Catégorie : ALF - Prises de positions - Sciences
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