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De la notation des dissertations françaises
Nous sommes tous conscients que l’avenir de la langue française est menacé par la prépondérance de l’anglais. Cependant il ne faut pas se tromper de stratégie. Le plus sûr moyen de favoriser le triomphe de l’anglais, c’est de l’affronter inconsidérément, en s’imaginant renouveler le combat de David contre Goliath.
Il est d’ailleurs stupide de considérer l’anglais comme une langue inférieure, alors qu’elle est celle de grands écrivains et du peuple qui a inventé la démocratie.
Il convient donc de nous méfier de l’humeur belliqueuse que nous avons héritée de nos ancêtres les Gaulois, et de réfléchir aux places respectives que doivent occuper chez nous le français et l’anglais. En pratique, pour éviter d’être submergés par l’anglomanie actuelle de Français inconscients, il nous faut repérer lucidement et délimiter soigneusement les domaines où nous pouvons accepter l’usage de l’anglais. Comme langue de communication dans le domaine pratique, il ne me paraît pas très dangereux pour le français.
La question se pose, en particulier, dans l’enseignement. S’il est monstrueux d’apprendre l’anglais aux élèves de l’école maternelle, il me paraît en revanche acceptable et utile de le faire, à dose homéopathique, pendant les quatre années de l’enseignement primaire, parce que c’est le temps où la mémoire des enfants est la plus réceptive.
Cela permettrait de diminuer les horaires consacrés à cette langue dans le secondaire, au profit du latin qui en est devenu le parent pauvre, alors qu’il en avait toujours été l’épine dorsale et la base solide de l’enseignement du français.
De la notation des dissertations françaises
Depuis cinquante ans au moins, et de plus en plus, les mathématiques occupent une place abusivement prépondérante dans la formation de la jeunesse. Cette distorsion pourrait être corrigée, si les professeurs de français se décidaient enfin à prendre au sérieux leur fonction de sélection, sans abandonner pour autant leur mission principale, qui est d'éveiller les intelligences. Leurs notes sont si subjectives et si groupées autour de la moyenne, que les élèves trouvent plus "payant" de travailler les mathématiques plutôt que le français, bien que celui-ci conserve souvent un fort coefficient dans les examens et les concours.
Mais quels critères adopter ? J'en propose deux et seulement deux : la clarté et la vérité.
La clarté : l'adoption de ce critère suppose que l'on prenne comme base la phrase de Rivarol : "Ce qui n’est pas clair n’est pas français", et non celle de Gide : "Je hais ceux qui disent obscurément les choses claires et ceux qui disent clairement les choses obscures". Toute phrase dont le sens n’est pas clair devrait être considérée comme fautive, au même titre que les "non-sens", les "mal dit" et les "impropriétés" dans les versons latines.
La vérité : c'est le point le plus délicat. On criera au scandale : de quel droit les professeurs s'attribueraient-ils un magistère infaillible pour distinguer le vrai du faux ? Il ne devrait pas pourtant être impossible de trouver un juste milieu entre un excès de libéralisme - à chacun sa vérité - et un autoritarisme intolérant - je n'admets que ma propre interprétation. Les professeurs de lettres trouvent bien ce juste milieu quand ils corrigent une version latine. Toute phrase qui ne serait pas "vraie" devrait être considérée comme fautive au même titre que le "contresens" en latin.
Pratiquement, on pourrait diviser la copie en vingt parties, chacun des vingtièmes étant susceptible de perdre un point par manque de clarté ou de vérité.
Voici maintenant quelques objections possibles à ce système et les réponses qu'on pourrait leur faire.
1ère objection : l'orthographe n'est pas prise en compte : une faute d'orthographe est une erreur, c'est-à-dire un manquement à la vérité.
2ème objection : quid du plan ? Si on veut réglementer le plan d'une dissertation, on tombe inévitablement dans un unilatéralisme étriqué. Si le plan n'est pas bon, s'il manque d'unité et de rigueur, les conséquences s'en font sentir forcément dans la clarté.
3ème objection : et le respect du sujet ? Quand un élève erre en dehors du sujet, il fait une erreur, il pèche contre la vérité. Plus difficile est la question de savoir si on peut lui reprocher de n'avoir pas traité tout le sujet. Supposons une dissertation sans aucune faute d'orthographe, disant clairement des choses "vraies" dans le cadre du sujet. Je dis qu'il faut lui attribuer la note vingt, si l'on veut éviter le piège de la notation subjective.
4ème objection : ce système met sur le même plan la copie correcte et médiocre et le travail qui manifeste du talent, voire du génie : c'est exact. Mais en tant que sélectionneurs, les correcteurs n'ont pas à évaluer le talent et le génie, qui se moquent bien de leurs barèmes et de leurs notes ; ils ont à exiger de la clarté et de la vérité, et rien de plus. D'ailleurs les élèves talentueux ou géniaux sont presque toujours ceux-là mêmes qui accèdent le mieux à la clarté et à la vérité.
Il s'agit, en somme, d'étendre à la dissertation française, notée aujourd'hui subjectivement, arbitrairement, scandaleusement, les principes séculaires de notation de la version latine.
Ce texte a suscité une réaction de Claude Hagège qui dans une lettre adressée le 14 juillet 2011 à Michel Sergent lui a fait part de son point de vue. Extraits :
Pourtant, comme vous le rappelez, le combat pour le droit à l'appréciation subjective dans les matières littéraires n'est pas près de prendre fin, et je n'ai guère de peine à imaginer les réticences de vos collègues.
Le résultat est une fréquente injustice, des copies claires et justes pouvant se trouver dévaluées au profit de copies qui ne sont ni l'un ni l'autre, ou qui ne sont qu'un des deux, mais qui ont pour elles l'apparence (elle-même souvent trompeuse) du génie.
Dernière modification : 28/02/2012 - 19:44
Catégorie : - Secteurs - Enseignement
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