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Ile Maurice

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L’ancienne Isle de France, qui doit tant à Mahé de La Bourdonnais, fut conquise par les Anglais en décembre 1810 et administrée par eux jusqu’à l’indépendance du 12 mars 1968.
Le pays compte 1, 3 million d’habitants.
Après 158 ans d’occupation britannique, l’anglais y reste la langue officielle quasi unique et la langue véhiculaire majoritaire dans l’enseignement.
Mais le créole à base de français est la lingua franca qui permet aux locuteurs maternels de langues indiennes (71% de la population) - et aux quelque 30.000 locuteurs des trois grandes variétés de chinois - de communiquer entre eux et avec les habitants (27% du total) qui sont d’origine africaine et européenne. Le français y occupe une place très importante.
Tous les nombreux touristes français qui visitent cette île passionnante, en développement constant dans la modernité, peuvent en témoigner. Maurice est même l’un des très rares pays dans le monde où le français progresse à côté de l’anglais. Les causes de ce phénomène sont nombreuses.
Elles tiennent à l’histoire, à la présence des Franco-mauriciens peu nombreux mais ayant longtemps tenu d’importants secteurs de l’économie.
Elles tiennent à l’antériorité des esclaves noirs sur les "coolies", engagés sous le régime britannique, et qui, dans les plantations de canne se sont agrégés au créole qui y était employé. Elles tiennent à la montée, en une quinzaine de décennies, d’une classe de métis franco-africains à qui l’on doit l’essentiel de la littérature de langue française, puis de la presse.
Elles tiennent, plus récemment, au fait qu’une forte coopération politique, économique et culturelle avec la France a marqué Maurice indépendante.
Elles tiennent à l’action publique et privée de la France, de Français, de Mauriciens et de plusieurs étrangers francophones pour développer un enseignement du français et surtout en français de grande qualité.
Je suis heureux de présenter ci-dessous l’article de l’Ambassadeur Thierry Burkard, membre d’ALF, qui salue la mémoire d’une de ces personnes éminentes. J’ai moi aussi très bien connu Mme Élisabeth Boullé, Norvégienne qui avait épousé un président de l’Alliance française de Maurice. A l’invitation de nos amis mauriciens, je suis allé en mars dernier participer là-bas à l’hommage officiel qui lui a été rendu. Je m’associe pleinement à cet in memoriam.
Plus qu’un simple in memoriam, cet article illustre à merveille ce qu’ont pu être certains ressorts de la création et de l’extension de notre impressionnant réseau d’instituts, centres culturels et de recherche, et surtout d’écoles à programmes français dans le monde entier.
Il n’existe guère de capitales et de grandes métropoles dans le monde qui n’aient pas d’écoles ou lycées à programmes français, contribuant au rayonnement, à l’influence de notre pays.
Il convient de faire cesser d’urgence la tendance actuelle - de nos petits marquis parisiens ignorants et suffisants - à négliger, voire à assécher, ce magnifique réseau, pourtant financé en bonne partie par les étrangers eux-mêmes.
Aboulie et légèreté bien coupables
Albert Salon, ancien chef de la mission de Coopération français à Maurice.
ÉLISABETH BOULLÉ
Une grande dame vient de nous quitter, le 22 juin dernier. L’association France-Maurice et l’association "Avenir de la Langue française" tiennent à s’associer à l’hommage unanime qui a été rendu à Élisabeth Boullé, figure exceptionnelle du monde éducatif mauricien, à qui tant de familles doivent la formation et l’épanouissement de leurs enfants.
Née en Norvège en 1930, Élisabeth Boullé s’était établie à Maurice en 1953, mais elle revenait régulièrement dans son pays natal, où elle aimait retrouver les paysages neigeux de son enfance. J’étais heureux de la revoir lors de ses passages par Paris.
Elle avait épousé le Dr Gaétan Boullé, autre grande figure, homme généreux, cultivé et chaleureux, décédé il y a quelques années après une cruelle maladie. Le Dr Boullé avait créé une association des médecins mauriciens formés dans les facultés françaises et faisait venir de France des spécialistes pour assurer la formation continue et le perfectionnement de leurs confrères mauriciens. Je crains que cette association n’existe plus, depuis le départ de son fondateur.
La grande œuvre d’Élisabeth a été la création en 1991, au milieu d’innombrables difficultés, de l’École du Centre, suivie de celles du Collège Pierre Poivre et, bien des années plus tard, du Lycée des Mascareignes. Pédagogue née, Élisabeth avait le souci de donner aux enfants une éducation complète, en mettant l’accent sur la discipline, les valeurs morales, le respect de toutes les cultures, l’apprentissage des langues, les activités sportives et, surtout, le bien-être des enfants. Jusqu’à la fin de sa vie, elle participait à l’animation de l’école, attentive aux inquiétudes des parents et à la réussite de leurs enfants.
Mais ce qui caractérisait avant tout le credo pédagogique d’Élisabeth Boullé à Maurice, c’était l’importance qu’elle donnait, non seulement à l’enseignement du français, mais à l’enseignement en français, sur des programmes inspirés de l’Éducation nationale française. Dans cette île multiculturelle, où la langue officielle de l’enseignement est l’anglais, héritage de la dernière puissance coloniale, Élisabeth Boullé estimait que la politique éducative faisait fausse route et que la langue de l’alphabétisation et des premières années d’apprentissage, pour une population en partie francophone et en grande majorité créolophone, ne pouvait être que le français. Il faut "partir du connu vers l’inconnu", disait-elle. Et elle le disait haut et fort, dans des articles de presse et des conférences, se plaçant strictement sur le plan pédagogique, mais sans méconnaître qu’il s’agissait d’un sujet extrêmement sensible sur le plan politique.
Paradoxe de l’éducation mauricienne
Certains anciens se souviennent peut-être (à moins qu’il ne s’agisse d’une légende !) de cette comptine drolatique qui leur faisait mémoriser des équivalences entre mots créoles et mots anglais : ananas = panier-poule (pineapple) !
Élisabeth a su "prouver le mouvement en marchant". Alors que la Coopération française soutenait déjà deux écoles à programmes français, créées par la communauté franco-mauricienne, le Lycée La Bourdonnais de Curepipe et l’École du Nord de Mapou, et que celles-ci n’arrivaient plus à répondre aux demandes d’inscription, Élisabeth a réussi, sans aide initiale de la France, à convaincre de nouvelles familles, à réunir des financements et à mener à bien son projet d’École. Depuis lors, le succès s’est confirmé et amplifié, avec la création d’autres établissements à programmes français et le soutien déterminant de l’AEFE, l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (que j’ai dirigée pendant quatre années).
Du côté français, nous étions quelques-uns à encourager ces projets. Je pense en particulier à Albert Salon, qui m’a précédé comme chef de la mission française de coopération à l’Ile Maurice, et à des ambassadeurs de France, Philippe Petit et René Forceville. Mais rien n’aurait pu aboutir sans la volonté, la persévérance et le courage d’Élisabeth Boullé.
Elle a eu une dernière joie : celle de participer, en mars dernier, à la belle célébration du vingtième anniversaire de la création de son École, en présence du Premier Ministre, M. Navin Ramgoolam, et de nombreux amis et admirateurs.
En adressant mes condoléances à la famille d’Élisabeth, à ses enfants, Jan, Irène et Max-Émile, et à ses petits-enfants, j’aurais encore un dernier souhait à formuler : que l’École du Centre prenne désormais, en hommage à sa fondatrice, le nom d’Élisabeth Boullé.
Thierry Burkard, président de l’association France-Maurice
Dernière modification : 08/07/2012 - 23:53
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