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Le forum La voix francophone animé par 3 membres d'ALF existe depuis Janvier 2013. Une vingtaine de rédacteurs y participent.
Les animateurs de ce forum ont ouvert une rubrique "Avenir de la langue française" sur la page d'accueil. Les visiteurs du site pourront y publier des messages, il pourra s'agir de commentaires à propos des articles publiés sur le site d'ALF. Toutes les initiatives seront bienvenues de telle façon que les membres de l'association ainsi que les visiteurs du site d'ALF, puissent échanger entre eux sur le thème de la francophonie qui nous est cher. À bientôt sur le forum ! Michel Chevallier

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Der. nouv.

Toutes les associations de promotion de la langue française avaient approuvé pleinement les dispositions exigeant des étrangers qui s’installent en France qu’ils apprennent et maîtrisent la langue française. ALF était présente voici quelques années au Salon du livre lorsque le Délégué Général à la Langue française avait lancé officiellement le DILF, diplôme sanctionnant un apprentissage adapté du français, notamment par les migrants.
L’annonce récente nous paraît aller à contre-courant de cette saine orientation. Du reste, l’arabe (lequel ?), le turc, le bambara , ne seraient pas seuls en cause : pourquoi écarterait-on le chinois et l’anglais ?
Avenir de la langue française » demande donc que les mesures envisagées fassent l’objet d’une réflexion beaucoup plus approfondie.
Elle rappelle que la délivrance du permis de conduire relève des autorités publiques de la Nation, et tombe à ce titre sous l’empire de l’article 2 de la Constitution selon lequel « la langue de la République est le français ».

Les jouets chinois et leurs dangers font de nouveau l'actualité. Les médias dont FR3 et le Figaro, s'en sont fait l'écho.
L'U.E. a une nouvelle fois rappelé la Chine à l'ordre : «le marché chinois n'est pas encore à la hauteur de nos attentes en matière de sécurité pour les produits de consommation», a insisté la commissaire Meglena Kuneva.
En effet, certains de ces jouets contiennent des micro aimants avalables par des bébés ainsi que des composants toxiques. Or, il s'avère qu’ils n'ont le plus souvent que des étiquetages ou modes d'emploi en anglais.
Alors, seules les familles de langue anglaise auraient donc le droit de protéger leurs enfants ?
Cet exemple illustre la nécessité de lier l'emploi de la langue et la protection du consommateur. Il incombe aux administrations compétentes en France de le comprendre et de permettre aux familles de protéger leurs enfants, notamment dans les milieux les plus modestes qui achètent les jouets bon marché dans des circuits commerciaux mal contrôlés.
Avenir de la Langue Française invite à nouveau les autorités compétentes (ministère de l'Économie et des finances : Douanes et DGCCRF ; Délégation générale à la langue française) ainsi que les importateurs, à exercer la plus extrême vigilance pour, au mieux, ne pas laisser entrer en France et, au pis, faire retirer immédiatement du marché tous produits importés non étiquetés en français conformément à la loi* et au simple bon sens quand le respect du français rejoint et renforce l’élémentaire principe de précaution.
Paris, le 28 novembre 2008
* la loi du 4 août 1994 (dite Loi Toubon) sur l’emploi de la langue française

Confirmant nos constats antérieurs sur les obsessions anglomanes de la ministre, l'Académie de la Carpette anglaise à décerné son prix 2008 à Valérie Pécresse à une large majorité. Ainsi qu'à Eurostat à titre étranger.
Communiqué de l'Académie de la carpette anglaise
Au premier tour de scrutin, par onze voix contre deux, le prix de la Carpette anglaise 2008 a été décerné, à Mme Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche pour avoir déclaré que le français était une langue en déclin et qu'il fallait briser le tabou de l'anglais dans les institutions européennes, ainsi que dans les universités françaises, en rendant obligatoire l'enseignement intensif de cette langue au détriment de toutes les autres (ce qui est notamment contraire au traité de l'Élysée de 1963).
(voir plus bas la liste des prétendants au prix de la Carpette anglaise)
À titre étranger3, la Carpette anglaise a été décernée au premier tour de scrutin, par douze voix contre une, à Eurostat, service des statistiques de la Commission européenne, qui diffuse depuis avril 2008 sa publication « Statistiques en bref » uniquement en anglais, renonçant aux langues allemande et française.
Anne Cublier, Paul-Marie Coûteaux, Jean-Loup Cuisiniez (représentant du monde syndical), Hervé Bourges, Yves Frémion et Dominique Noguez sont membres de cette académie.
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1 La Carpette anglaise, prix d'indignité civique, est attribué à un membre des « élites françaises » qui s'est particulièrement distingué par son acharnement à promouvoir la domination de l'anglo-américain en France au détriment de la langue française.
2 Association pour la sauvegarde et l'expansion de la langue française (Asselaf), Avenir de la langue française (ALF), Cercle des écrivains cheminots (CLEC), Défense de la langue française (DLF) et Le Droit de comprendre (DDC).
3 Le prix spécial à titre étranger est attribué à un membre de la nomenklatura européenne ou internationale, pour sa contribution servile à la propagation de la langue anglaise.
Contact : Marc Favre d'Échallens, secrétaire de l'Académie de la Carpette anglaise.
Courriel : parlerfranc@aol.com
Académie de la Carpette anglaise, chez le Droit de Comprendre, 34 bis, rue de Picpus, 75012 Paris
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Liste des prétendants au prix de la Carpette anglaise
- Xavier Darcos, ministre de l'Éducation nationale, pour la promotion continue d'une « France bilingue » qui est la traduction de l'anglophonisation à marche forcée de la France.
- L'École Nationale des Ponts et Chaussées pour avoir mis en place, par le biais d'une School of International Management, un programme dit Executive MBA enseigné entièrement en anglais.
- Valérie Pécresse , ministre de l'Enseignement supérieur, pour avoir déclaré , qu'elle voulait « briser le tabou de l'anglais » à l'université française en y développant des cours en anglais et en rendant obligatoire l'apprentissage intensif de cette langue et pour avoir annoncé qu'elle ne militait pas « pour imposer l'usage déclinant du français dans les institutions européennes » à l'occasion de la présidence française de l'Union » !
- France 3, chaîne publique du groupe France Télévisions, pour avoir proposé une chanson en anglais pour représenter la France lors du grand prix 2008 de l'Eurovision à Belgrade.
- Carrefour, premier groupe français de distribution, pour avoir débaptisé ses supermarchés « Champion » et les appeler désormais « Carrefour market » !
- Le groupe français Nelson qui chante en anglais, pour avoir déclaré, par la voix de son chanteur, " J. B. ", que " le débit du français nuisait à la musicalité " !
- L'École des Hautes Études en Santé Publiques, pour avoir ouvert à Paris en septembre 2008 un « Master» interdisciplinaire en santé publique dispensé en langue anglaise.
- Christophe Barbier, directeur de rédaction de l'Express, pour avoir déclaré, le 13 juin 2008 : l'Europe a un « outil de communication commun, c'est l'anglais. On pourrait d'ailleurs l'utiliser pour faciliter tout ça en mettant dans sa poche, avec le mouchoir par dessus, une fierté un peu dépassée. »
Prétendants au Prix Spécial du Jury à titre étranger
- Margot Wallström, vice-présidente de la Commission européenne, qui diffuse son bloc-notes informatique uniquement en anglais.
- Eurostat, le service des statistiques de la Commission européenne, qui diffuse depuis avril 2008 sa publication " Statistiques en bref " uniquement en anglais renonçant aux langues française et allemande.

Il serait peut-être temps que le pouvoir règle sa schizophrénie entre ses ministres qui souhaitent toujours plus d’anglais : Valérie Pécresse et Xavier Darcos par exemple et certains conseillers du Président qui se réjouissent de l’entrée de la Francophonie dans la Constitution comme Christian Philip ou Henri Guaino ou le Président lui-même, qui revendique parait-il, le "rayonnement de la langue française".
_______________________________________________________________________________
Extraits de l'entretien donné par Valérie Pécresse au journal «Direct Soir» du 13 novembre 2008
[...]
Mais le fait que les Français aient une faible connaissance des langues étrangères sera toujours une barrière.
Tout à fait, c’est pourquoi je veux qu’une langue étrangère soit enseignée à l’université, et ce, quelle que soit la filière. Dans le Plan licence, nous avons mis cinq heures d’enseignement supplémentaires pour les étudiants en première année, afin que certaines soient dédoublées, parce que tous ne peuvent pas suivre le même cours. L’an dernier, 75 % des cursus universitaires ne proposaient pas d’anglais, ou proposaient aux étudiants une «option cornélienne» qui lui demandait de choisir entre langue, sport et technologies de l’information. Je veux que la langue anglaise soit proposée à 100 % des étudiants.
Vous souhaitez donc rendre l’anglais obligatoire?
Je veux que cette langue soit obligatoirement proposée. Si vous êtes déjà bilingue, vous pouvez faire du russe ! L’idéal serait qu’une langue étrangère soit enseignée à tous, mais nous nous heurtons à un problème de recrutement des professeurs. Aujourd’hui, les universités font appel à des enseignants du secondaire qui viennent faire des heures supplémentaires à l’université.
[...]

président d'Avenir de la Langue Française
Le 9 novembre 2008 à la Mutualité (Paris) , le prix Jean Ferré attribué chaque année à la personne ayant le mieux défendu la langue française au cours des trois années précédentes,
a été décerné à notre président par les auditeurs de Radio Courtoisie.
Albert Salon succède à :
2007 Serge de Beketch
2006 Jean Ferré
2005 Jean des Cars
2004 Jean Raspail
2003 Vladimir Volkoff
2002 Jean-Marc Varaut, de l'Institut
2001 Bernard Lugan
2000 Jacqueline de Romilly, de l'Académie française
1999 Jean Dutourd, de l'Académie française
1998 Brigitte Level
1997 Jacques Lacant

Le prix Goncourt attribué à Atiq Rahimi originaire d'Afghanistan et le prix Renaudot à Tierno Monénembo originaire de Guinée.
Une preuve vivante de la toujours universalité de la langue française !
(voir sur ce sujet le très bon éditorial du Monde La langue de la liberté)

Évolution des masters ? (rapport Jolion) [Lettre n°9 du 1er octobre 2008]
Ce lundi 29 septembre, Jean-Michel Jolion, président du « Comité de suivi master » remettait à la ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, son rapport intitulé « Bilan et évolution du cursus master ». Bien que ce rapport n'ait pas été rendu public officiellement par le ministère et que la ministre ne se soit pas exprimée publiquement à son sujet, les propositions de ce rapport ont néanmoins été rendues publiques par les agences de presse, et le SNESUP a eu connaissance d'une version préliminaire de ce rapport transmis pour avis une semaine plus tôt au comité de suivi master.
On peut penser raisonnablement que ce silence de la ministre est lié au caractère « dérangeant » -- pour la ministre -- de certaines propositions
( ..)
Néanmoins, certaines (autres) propositions du rapport Jolion font aussi peser de lourdes menaces et nécessitent d’être combattues vigoureusement.
Elles s’inscrivent dans une logique malthusienne de renoncement de fait à l’irrigation de la société tout entière par des jeunes générations largement diplômées du supérieur.
( )
Concernant l’usage de la langue française comme langue scientifique, comme langue d’enseignement et de recherche (Code de l’Educ. Art. L.121-3 §2), le rapport Jolion introduit une proposition qui, en élargissant les dérogations, anéantit de facto cette obligation d’usage du français dans les cours, les examens et les soutenances.
Tout ou partie des enseignements pourraient ainsi être assurés dans une langue étrangère, avec pour seule contrepartie la possibilité pour l’étudiant d’être évalué dans la langue de son choix. On voit clairement qu’une telle disposition aboutirait à une domination quasi exclusive de l’anglais (du moins cet anglais de communication scientifique dont les locuteurs natifs ne cessent de stigmatiser la pauvreté conceptuelle et le chaos sémantique).
Sous couvert de favoriser l’ouverture internationale, elle condamne le français, qui occupe encore une vraie place comme langue d’expression scientifique dans nombre de disciplines, à un déclin précipité. Il faut au contraire réaffirmer la nécessité de créer les structures publiques d’apprentissage linguistique, de financer les stages intensifs au moment de l’arrivée des étudiants étrangers en France, il faut soutenir de nouveau par des crédits les instituts culturels français à l’étranger qui ont longtemps été les lieux d’apprentissage privilégiés de la langue et de la culture françaises, donc, par là-même, des structures favorisant aussi l’attrait des études en France.
Syndicat National de l’Enseignement Supérieur
78 rue du Faubourg Saint-Denis 75010 Paris - Tél. : 01 44 79 96 10 Fax : 01 42 46 26 56 Courriel : accueil@snesup.fr Site : www.snesup.fr

Le Petit Robert module l'orthographe
Il faut également rappeler qu'en 1740 l'abbé d'Olivet, à la demande de l'Académie, aura corrigé la graphie d'un mot sur 6 sans qu'à l'époque un front se dresse contre lui.
Que penser d’une langue qui est incapable de se réformer ? Ne risque-t-elle pas de devenir une langue morte et de faire le jeu de la langue dominante ? Ce qui bien entendu, ne justifie aucunement l'importation paresseuse et massive de dizaines de mots anglo-américains dans notre langue. En tout cas, le Petit Robert aura eu le mérite de rouvrir le débat.
(lire la préface du dictionnaire par Alain Rey)

Yves Daudigny, président du conseil général de l'Aisne et nouveau sénateur, a relancé la

Pour agrémenter cette délicieuse campagne le département a créé
un site tout aussi délicieux : www.aisne-open.com où l'on trouve d'autres joyeusetés comme


Avec cette dénomination, les Verts qui s'émeuvent, à juste titre, de la disparition de la moindre espèce animale ou végétale participent activement à l'uniformisation des cultures.
Adopter ce terme de "Green New Deal", par ceux qui se sous-titrent d'ailleurs European Greens (!), semble vouloir dire deux choses :
- Les animaux sont plus importants que les humains et leurs vieilles manies consistant à utiliser des langues différentes.
- Alignons-nous tous sur la langue du capitalisme financier qui prouve aujourd'hui sa compétence et son souci de l'écologie, parlons tous l'anglo-américain !
Monsieur Nicolas DUPONT-AIGNAN appelle l’attention de Madame le Ministre de la Culture et de la Communication sur l’intérêt d’encourager la pratique de la langue française au niveau des plus hautes instances de l’Etat.
Parmi les aspects positifs de la révision constitutionnelle votée par le Parlement le 21 juillet 2008, figure la consécration de la francophonie.
Cette consécration prolonge et concrétise la volonté exprimée par le Président de la République le 20 mars 2008, lors de la journée internationale de la Francophonie, de recommander pour ne pas dire exiger- l’emploi de la langue française dans la communication nationale et internationale des Pouvoirs Publics.
Or des exemples récents témoignent de la liberté que prennent certains représentants du Gouvernement avec ces recommandations.
C’est pourquoi, il lui demande soumettre dans les meilleurs délais à la signature du Premier Ministre une version réactualisée de la traditionnelle circulaire de la Primature sur l’emploi de la langue française que presque tous ses prédécesseurs ont diffusée depuis l’entrée en application de la loi Toubon du 4 août 1994.

Nicolas Sarkozy n'a assisté qu'à une petite moitié du sommet de la Francophonie (relayé par François Fillon) suscitant des réactions acerbes de la presse québécoise. Ainsi Le Devoir titrait "Sarkozy préfère Bush à la francophonie", Le Soleil notant que : "Si Sarkozy se permet de se montrer si peu intéressé par la francophonie, c'est qu'il sait qu'elle compte pour des prunes en France."
Si l'on s'en tient à la relation qu'en a fait la presse française l'on ne peut leur donner tort.
Pour la première fois de son histoire le sommet de la Francophonie n'a pas été clos par le Président de la République française. Nicolas Sarkozy a lâché les 54 chefs d’Etat et de Gouvernement francophones pour rencontrer George Bush et José Manuel Barroso...
Seul petit point positif autour de ce sommet, la petite enquête effectuée par Le Figaro auprès de ses internautes (qui n'a pas le caractère scientifique d'un sondage mais qui a le mérite d'exister). A la question « La France doit-elle défendre la francophonie avec plus de détermination ? » sur 2 113 participants : 83,58 % ont répondu oui et 16,42 % non.

Le 9 octobre le prix Nobel de littérature a été attribué à Jean-Marie Le Clézio.
Une réponse à l'article du magazine Time qui titrait fin 2007 sur "La mort de la culture française" ?
A cet égard, il serait peut-être temps que les Etats-Unis et leurs encenseurs cessent de donner des leçons au monde quand ils sont, pour l'essentiel, à l'origine de la crise financière et du désastre économique qui va en résulter.

La CFTC a assigné en justice Europ Assistance France, filiale de l'assureur italien Generali, à la suite de mise en place d'un nouveau logiciel de comptabilité en anglais uniquement, a-t-on appris vendredi de source syndicale.
"Pour faire respecter les droits linguistiques des salariés francophones en France, la CFTC a assigné Europ Assistance à comparaître devant le tribunal de Nanterre (Hauts-de-Seine) à jour fixe le 31 octobre à 11 heures", écrit dans un communiqué le "Collectif intersyndical pour le droit de travailler en français en France".
"Europ Assistance avait déjà été condamnée le 27 avril 2007 par le tribunal de Nanterre pour abus de la langue anglaise et du non respect de la loi Toubon", indique ce collectif, qui regroupe CFTC, CFE-CGC, CGT, Unsa.
La "loi Toubon" du 4 août 1994 rend obligatoire l'emploi du français dans les entreprises, notamment pour "tout document comportant des dispositions nécessaires au salarié pour l'exécution de son travail".
Europ Assistance avait été condamnée en 2007 à traduire sous "trois mois un logiciel comptable et une base de données commerciales tout en anglais" installés depuis l'été 2006, a précisé à l'AFP, Muriel Tardito, déléguée CFTC de la société.
Elle avait alors décidé d'"arrêter purement et simplement la base de données commerciales" et de traduire le logiciel, a poursuivi Mme Tardito.
Toutefois en parallèle, "la société a mis en place un logiciel qui ne venait pas d'Europe assistance mais de Generali tout en anglais de nouveau", a-t-elle déploré.
Cette assignation en justice vient s'ajouter à celle entreprise par le syndicat Alter à l'encontre du groupe Air France-KLM, devant le tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) dont le jugement est attendu le 20 novembre, selon ce syndicat de pilotes de ligne.
Il conteste notamment que certains manuels d'avions, pouvant faire "1 000 pages", ou fiches de procédures, ne soient disponibles qu'en anglais et que les pilotes n'aient pas accès à des "formations spécifiques" dans cette langue comme c'est le cas pour les contrôleurs aériens, a indiqué à l'AFP Christophe Pesenti, délégué d'Alter.
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La CFTC avait assigné en justice la société, filiale de l'assureur italien Generali, "pour faire respecter les droits linguistiques des salariés francophones en France", en vertu notamment de la "loi Toubon" du 4 août 1994 sur l'emploi de la langue française.
Lors de l'audience vendredi devant la 2e chambre civile du tribunal de grande instance de Nanterre, l'avocate d'Europ Assistance, Me Estelle Dapoigny a fait valoir que le logiciel ne pouvait être traduit en français, que les salariés concernés avaient reçu une formation et qu'ils disposaient d'un guide d'utilisation.
Elle a d'autre part évoqué un "problème individuel" de "compétence" de la part d'"une seule salariée".
En marge de l'audience, le porte-parole du "Collectif intersyndical pour le droit de travailler en français en France", Jean-Loup Cuisiniez, a souligné qu'au-delà de la loi Toubon, une directive européenne et une norme ISO stipulait "clairement que les outils doivent être compréhensibles pour les travailleurs concernés".
"Et il existe des outils pour traduire les logiciels dans leur intégralité", a-t-il ajouté.
"Il faut savoir ce que c'est pour un salarié d'avouer son incompétence dans une langue et de devoir le reconnaître auprès de sa hiérarchie. Cela crée des souffrances au travail, alors que notre langue n'est pas incompétente dans le monde moderne", a poursuivi M. Cuisiniez.

Le Musée du quai Branly a inauguré le 30 septembre une exposition se tenant jusqu'au 11 janvier 2009 glorieusement intitulée "upside down les arctiques".

Le musée, national parait-il, dépend du ministère de la Culture qui a également la tutelle de la DGLFLF chargée notamment de faire respecter la législation linguistique du pays ! Cherchez l'erreur...
(en outre sur le site du musée quand une page est longue à se charger le doux message suivant s'affiche : "Page is being generated. If this message does not disappear within 30 seconds, please reload." (sans commentaires !)

Jérusalem (AFP) - Le ministre français des Affaires étrangères Bernard
Kouchner a déploré dimanche une "confusion phonétique" par laquelle le
quotidien israélien Haaretz lui a fait dire qu'Israël "allait manger
l'Iran" si ce pays se dotait de l'arme nucléaire.
M. Kouchner a tenu à préciser dans un communiqué "que durant l'entretien en
anglais avec les journalistes du Haaretz, il a utilisé le mot +hit+
(frapper) et non +eat+ (manger) à propos d'une hypothétique réaction
israélienne s'agissant de l'Iran".
Le ministre, a ajouté le communiqué, "évoquait en effet l'éventualité d'une
frappe israélienne destinée à empêcher l'Iran de se doter d'une arme
nucléaire".
Le ministre, qui effectuait une visite dimanche à Jérusalem, "regrette le
malencontreux quiproquo que cette confusion phonétique a provoquée". »
Comme disait Rivarol : "Ce qui n'est pas clair n'est pas français »"

A la barbe du multilinguisme, le Commissaire
Au coeur de l'arrondissement qui abrite son siège, Avenir de la Langue Française a marqué sa présence au Forum des associations du 12ème arrondissement de Paris, samedi 20 septembre.
Un temps radieux a facilité la venue des habitants et des passants, de nombreux contacts ont été pris.
[plus de photos ]

Le prochain Sommet des 68 Chefs d'État et de Gouvernement se tient à Québec du 17 au 19 octobre 2008. A noter qu'ALF a soumis à plusieurs participants ses propositions de politique francophone : elles sont toutes sur ce site !
La Poste se vend-elle aux fonds de pension anglo-saxons ? Le matraquage sur nos murs d'un slogan imitant le "I love New-York" d'il y a 25 ans, pour faire moderne sans doute, le laisse penser. Il s'agit sans doute de préparer le terrain, dans le cadre du projet de privatisation de la dite Poste. Qu'en pensent les syndicats ? |
|
Les langues et la Francophonie dans la Constitution française révisée(Avenir de la langue française communique) |
![]() |
Après la révision constitutionnelle votée le 21 juillet 2008 en Congrès à Versailles,
- La langue française figure toujours dans l’article 2 :
« La langue de la République est le français. »
- Les langues régionales, enracinées, mais non pas les langues « minoritaires importées » (des immigrés) figurent dorénavant dans la Constitution, au titre : « DES COLLECTIVITES TERRITORIALES», à l’article 75, alinéa 1er :
« Les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France. »
- La Francophonie, au sens de la communauté des « pays ayant le français en partage » est dorénavant constitutionnelle, au titre XIV (« DES ACCORDS D’ASSOCIATION ») qui devient :
« DE LA FRANCOPHONIE ET DES ACCORDS D’ASSOCIATION »,
à l’article 87 :
« La République participe au développement de la solidarité et de la coopération entre les Etats et les peuples ayant le français en partage. »
Commentaires de l’Association ALF :
- L’alinéa de l’article 2 sur la langue de la République avait été introduit à la demande d’ALF, alors animée par MM. Dominique Gallet, Jean Hourcade, Dominique Noguez, Philippe Rossillon, Albert Salon
et appuyée par des parlementaires amis (MM. Xavier Deniau, André Bellon, Jacques Toubon
), lors de la révision constitutionnelle permettant la ratification du traité européen dit de Maëstricht.
Cette introduction permit alors à ALF de préparer l’esquisse de ce qui devint, le 4 août 1994, la loi sur l’emploi de la langue française dite « loi Toubon ».
- ALF, soutenue par plusieurs autres associations de buts identiques ou proches, approuvée par de nombreuses personnalités et d’élus de divers bords, a pris une position largement diffusée sur les langues régionales enracinées :
Il convient d’accorder une aide, même publique, au maintien et au développement de ce patrimoine de la France, mais avec deux butoirs très importants :
- pas de reconnaissance comme langue officielle dans les départements français ;
- ni d’un statut de langue véhiculaire principale de l'enseignement à tous niveaux de l'enseignement public ou bénéficiant d'une aide et d'une reconnaissance publiques.
ALF et les associations qui la soutiennent restent fermement opposées à la ratification par la France de la « Charte européenne des langues régionales et minoritaires », qui remettrait en cause un des principaux socles de l’unité nationale.
- ALF avait essayé dès 1992, puis lors des révisions ultérieures, d’obtenir l’introduction de la Francophonie dans la Constitution, afin de bien marquer que la vocation de la France ne se limite pas au continent européen, mais est mondiale et doit s’étendre au « Grand large » dont la communauté francophone est un élément essentiel.
Au fil des révisions successives, ALF a reçu le soutien de plusieurs parlementaires, principalement de M. Jacques Legendre, Sénateur du Nord, Secrétaire parlementaire de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, et de diverses associations :
« groupe Phénix » avec plusieurs livres* de ses membres promouvant une politique francophone pour la France ;
- AFAL-Association francophone d’Amitié et de Liaison, présidée par le Député Jacques Godfrain, qui regroupe 130 associations, dont ALF, DLF-Défense de la langue française, Droit de Comprendre, Amitiés francophones, Alliance francophone, le Cercle Richelieu-Senghor, France-Louisiane, France-Haïti, etc. et a, depuis plusieurs années, voté à l’unanimité des motions en faveur de l’introduction de la Francophonie, dont la dernière date du 4 avril 2008 ;
- FFI-Forum francophone international, et de sa section France ;
- Association internationale francophone des Aînés (France) ;
- FPF-Forum pour la France.
ALF ne peut donc que se réjouir de voir ainsi seize ans de ses efforts opiniâtres aboutir, grâce aux soutiens ainsi renforcés au fil des révisions de la Constitution française.
La France pourra ainsi, au prochain Sommet francophone d’octobre 2008 à Québec, faire état d’une avancée significative, et suggérer à plusieurs de ses partenaires d’accorder une place comparable à la Francophonie dans leurs constitutions respectives.
Elle pourra aussi, comme ALF et d’autres associations le demandent depuis plusieurs années, soumettre à l’O.I.F. (Organisation internationale de la Francophonie) une décision de montrer systématiquement le drapeau de la Francophonie dans toutes les manifestations nationales et internationales organisées par ses membres.
Elle pourra aussi soumettre la décision proposée depuis longtemps à l’ensemble de la Communauté francophone d’adopter en faveur du français la « clause de la langue étrangère la plus favorisée » dans les relations officielles, l’enseignement, les media, des pays qui ont voulu adhérer à cette Communauté.
Albert Salon, ancien Ambassadeur, Président d’ « Avenir de la Langue française »
Association agréée par les ministères de la Justice et de la Culture
34 bis rue de Picpus 75012 Paris - tél 01 43 40 16 51
courriel : avenirlf@laposte.net
*Livres parus depuis 2002:
« Les défis de la Francophonie », Serge Arnaud, Michel Guillou et Albert Salon, Alpharès-Max Milo, Paris 2002.
- « L’avenir s’écrit aussi en français », Marc Favre d’Echallens, Thierry Priestley, Albert Salon et alii, Collet-Marianne, Paris 2004.
- « Alerte francophone », Alfred Gilder et Albert Salon, SEFI-Arnaud Franel, Paris 2004.
- « QUIF (Qui fait la Francophonie ?) », Michel Guillou, Albert Salon, Christian Valantin et alii, Mediagrame Paris, 2004.
- « Francophonie-puissance », Michel Guillou, Ellipses, Paris 2005, 156 p.
- « Colas colo, Colas colère Un enfant de France contre les empires », Albert Salon, L’Harmattan, collection « Rue des Ecoles », Paris 2007 ; 294 p.
- « France, Québec, Wallonie : même combat ! », Albert Salon, préface de Nicolas Dupont-Aignan, L’Harmattan, Paris 2008 ; 196 p.
La Francophonie enfin dans la constitution ! (21 juillet 2008)
Avenir de la Langue Française qui milite depuis toujours pour l'inscription de la Francophonie dans la Constitution, ne peut que saluer l'adoption du projet de loi constitutionnelle le 21 juillet 2008, tout du moins sur ce point. (voir le communiqué d'ALF)
Le 24 juin 2008, à l'initiative de Jacques Legendre et de Louis Duvernois, le Sénat a adopté à l'unanimité la modification de l'intitulé du titre XIV et l'ajout d'un nouvel article 87 (voir plus bas). L'Assemblée Nationale s'est ralliée le 9 juillet et ces modifications ont donc été adoptées au Congrès de Versailles !
Si l'on peut regretter que cet article soit passé quasiment inaperçu, et dans la presse, et dans l'opinion, pour la première fois, la Francophonie a une existence constitutionnelle.
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Article 31 bis (nouveau) [du projet de loi constitutionnelle]
I. - Dans le titre XIV de la Constitution, il est rétabli un article 87 ainsi rédigé :
« Art. 87. - La République participe à la construction d'un espace de solidarité ayant le français en partage, au service de la diversité culturelle et linguistique, de la paix, de la démocratie et du développement. »
II. - L'intitulé du titre XIV de la Constitution est ainsi rédigé : « De la Francophonie et des accords d'association ».
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Le débat du 24 juin 2008 au Sénat
M. le président. L'amendement n° 377 rectifié, présenté par MM. Legendre, Gouteyron, Marini, Romani, Bourdin, Duvernois, Fournier, Gaillard et Cointat, est ainsi libellé : Après l'article 31, insérer un article additionnel ainsi rédigé : I. Dans le Titre XIV de la Constitution, il est inséré un article 87 ainsi rédigé : « Art. ... - La République participe à la construction d'un espace de solidarité ayant le français en partage, au service de la diversité culturelle et linguistique, de la paix, de la démocratie et du développement. » II. L'intitulé du Titre XIV de la Constitution est ainsi rédigé : « De la francophonie et des accords d'association ». La parole est à M. Jacques Legendre.
M. Jacques Legendre. Cet amendement a pour objet de faire figurer enfin la francophonie dans la Constitution. Le moment et le lieu nous semblent appropriés. Prendre une telle mesure est une nécessité, afin de bien montrer à nos partenaires que la France se considère comme engagée dans cette construction. Un article 87, précédemment abrogé, étant, en quelque sorte, disponible, nous pouvons insérer dans la Constitution un titre XIV relatif à la francophonie et aux accords d’association. Par ailleurs, l’amendement n° 377 rectifié a également pour objet de définir la francophonie, c’est-à-dire le partage d’une langue, le français, et de valeurs, à savoir la diversité culturelle et linguistique, promue par la convention de l’UNESCO que la France a largement contribué à faire adopter, la paix, la démocratie et le développement. Ces valeurs sont contenues dans la déclaration de Bamako, au cœur de la francophonie, qui garantit que la francophonie est le rassemblement d’États uniquement démocratiques. Je souhaite que cette demande, déposée à plusieurs reprises lors de précédentes révisions constitutionnelles, puisse enfin être satisfaite.
M. Jean-Jacques Hyest, rapporteur. Tout à fait !
M. Jacques Legendre. Ce soir, j’ai une pensée pour Maurice Schumann, qui en a été longtemps l’ardent défenseur.
M. le président. La présidence s’associe à cette pensée. Quel est l’avis de la commission ?
M. Jean-Jacques Hyest, rapporteur. L’affirmation, à cet endroit de la Constitution, de la participation de notre pays à l’espace francophone, assortie d’objectifs de paix et de diversité culturelle et linguistique, nous paraît judicieuse. Certains l’ont considérée comme nécessairement complémentaire de la reconnaissance des langues régionales, mais ne revenons pas sur ce sujet. En tout état de cause, adopter cette disposition marquerait l’attachement de notre pays à la langue française, qui est non seulement la langue de la République, mais aussi un lien précieux avec nombre de pays amis. La commission a donc émis un avis très favorable sur cet amendement.
M. le président. Quel est l’avis du Gouvernement ?
Mme Rachida Dati, garde des sceaux. Monsieur le sénateur, le Gouvernement partage tout à fait votre souci de valoriser la place de la francophonie dans le monde, la francophonie étant un axe important de notre politique étrangère, au même titre que notre participation à la construction européenne. Toutefois, notre attachement à la francophonie, tout comme au projet européen, pourrait figurer, selon le Gouvernement, dans le Préambule. Le comité présidé par Simone Veil réfléchit à l’opportunité d’une telle modification, pour donner un ancrage constitutionnel aux grandes orientations de notre politique étrangère. Par conséquent, je vous propose d’attendre les conclusions de ce comité. Le Gouvernement s’en remet à la sagesse de la Haute Assemblée sur cet amendement.
M. le président. Je mets aux voix l'amendement n° 377 rectifié. (L'amendement est adopté.)
M. le président. Je constate que cet amendement a été adopté à l’unanimité. (Applaudissements sur les travées de l’UMP.) Un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi constitutionnelle, après l'article 31.
Il faut défendre l'Italien dans les instances européennes !Silvio Berlusconi invite les membres de son gouvernement à déserter les réunions si les traductions en italien ne sont pas assurées par l'Union européenne. |
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Dans une lettre à ses ministres, le président du Conseil leur rappelle qu'il faut s'opposer à la pratique lancée par la Commission «introduisant la notion ambiguë de langue de travail [...], qui crée une hiérarchie entre langues au profit de l'anglais, du français et de l'allemand».
Le nouveau commissaire italien et vice-président de la Commission, Antonio Tajani, aurait, selon le Corriere della Sera, imposé la langue de Dante comme idiome de travail à son cabinet à Bruxelles.
Si même un Silvio Berlusconi grand promoteur en son temps, de l’école des trois I : Inglese, Informatica, Impresa (entreprise) se met à défendre l'Italien, qu'attendent nos dirigeants pour imposer la même chose à Bruxelles ?
Partenariats en anglais : la Cour d'appel de Paris impose une traduction (6 février 2008)
Il est constant que le secrétaire général d’un Ordre d’avocats a établi une attestation selon laquelle il a certifié qu’un avocat de son Barreau, MCX, ancien conseil juridique, était inscrit au tableau de l’Ordre des avocats dudit Barreau, et qu’il était membre du partnership avec lequel le requérant avait eu un contentieux.
Le requérant, au soutien de ses prétentions, expose que devant le refus de l’Ordre de produire une expédition de la délibération du partnership ayant investi M X d’une telle qualité, il a sollicité la condamnation du Bâtonnier à lui verser une somme de 7 000 € à titre de dommages et intérêts. Devant la Cour, il invoque non plus les disposi tions de l’article 1382 mais celles de l’article 1384, alinéa 5 du Code civil, le secrétaire général étant un préposé de l’Ordre au sens dudit article.
En effet, la responsabilité directe du commettant peut être recherchée, ainsi que l’admet de longue date la jurisprudence la plus constante. Pour étayer ses prétentions, le requérant a sol licité et a obtenu du magistrat de la mise en état la production, certifiée conforme, des accords de partenariat dont fait état un affidavit.
Cependant, ces pièces, certes produites en original, sont en langue anglaise (États-Unis), méconnaissant l’ordonnance royale du 15 août 1539 dite de Villers-Cotterêts relative à l’usage de la langue française. Il convient, pour une complète information de la Cour, avant dire droit au fond, d’en transcrire la traduction, aux frais avancés de l’Ordre des avocats, par un interprète traducteur.
C. Paris (1re ch. A), 6 février 2007: Paul G. c. Ordre des avocats de X.
M. Debû, prés.; M. Grellier, Mme Horbette, ass. Mme Huyghe, SCP
Bommart-Forster-Fromantin, avoués; M Chain Lacger, av.
Note : L’intérêt de l’arrêt rapporté ne réside pas spécifiquement dans le cas d’espèce, mais dans le rappel, en ce temps où la langue anglaise envahit notre quotidien, qu’en application de l’ordonnance de Villers-Cotterêts, l’usage de la langue française est la règle devant les tribunaux (et non le latin). La solution adoptée ici est dès lors sans reproche. On peut ajouter que la loi Toubon du 4 août 1994 relative à l’emploi de la langue française, et son décret d’appli cation du 3 mars 1995, ont étendu l’application de cette règle hors des enceintes de justice.
Extrait de la Gazette du palais des 27 et 28 juin 2008
Les auditions en anglais à l'Inserm annulées par le Tribunal administratif de Paris (27 juin 2008)
Deux organisations syndicales de l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale), le SGEN-CFDT et le SNTRS-CGT ont publié, le 2 juillet 2008, un communiqué de presse commun résumé ci-dessous :
Le 12 janvier 2005, le Conseil scientifique de l’INSERM a édité une note sur les modalités d’évaluation des centres de recherche en précisant que
« le Conseil scientifique siègera en présence d’experts étrangers [ ], le corollaire est une audition en anglais de l’équipe de direction du Centre de recherche ».
Le 29/04/2005 le Département de l’évaluation scientifique de l’INSERM adressait une note aux candidats confirmant ces modalités d’évaluation.
Les organisations syndicales de l’INSERM manifestèrent alors une opposition à ces mesures arbitraires et illégales. Ce fut le cas en particulier du SGEN-CFDT et du SNTRS-CGT qui saisirent le tribunal administratif de Paris.
Par son jugement du 27 juin 2008, le Tribunal administratif de Paris a annulé les décisions de l’INSERM.
Dans les attendus de ce jugement, il est précisé que « l’INSERM, en tant que personne publique, ne pouvait légalement imposer l’usage de la seule langue anglaise, même avec un système de traduction »
L’INSERM a été de plus condamné aux dépens (3 152 €)
Le Monde s'intéresse enfin (un peu) à la Langue Française ! |
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Bonne nouvelle ! Le Monde dans son numéro daté du 22-23 juin 2008, dans la page consacrée au courrier des lecteurs et par la voix de sa médiatrice, Véronique Maurus, semble s'intéresser enfin, un tout petit peu, au sort du français :
Invasions barbares
Le Monde du 22-23 juin 2008
par Véronique Maurus, Médiatrice
La défense de la langue, tâche récurrente du médiateur français, est mal comprise à l'étranger : nos confrères se gaussent de cette « marotte » qui, à leurs yeux, fleure le nationalisme ombrageux prêté à notre pays. Rien de tel, pourtant, dans l'abondant courrier que nous adressent les lecteurs. Mais beaucoup d'inquiétude face à l'inexorable recul du français, supplanté par l'anglais non seulement dans le monde, mais aussi en France, où la mode et une sorte de snobisme puéril répandent l'usage du franglais dans les banlieues comme dans les cercles dits intellectuels.
Dernier sujet d'alarme, la prestation, le 24 mai, de Sébastien Tellier, qui représentait la France à l'Eurovision en chantant... en anglais. « La France, en reniant sa langue, s'est ridiculisée aux yeux de l'Europe entière, comme en témoignent les commentaires jubilatoires des télévisions anglophones, proteste, entre autres, Jean Hourcade (L'Etang-la-Ville, Yvelines). Si les Français ne défendent pas leur langue et l'idée de diversité culturelle au cours d'un événement aussi médiatique que l'Eurovision, personne ne le fera à leur place (...). »
Si les lecteurs nous interpellent de plus en plus nombreux sur ce thème, c'est qu'ils sont convaincus que la presse en général et Le Monde en particulier portent une responsabilité dans cette déliquescence. « Le quotidien français de référence, grâce à un titre, le 2 juin, a validé l'indépassable concept de «short list», il était temps !, relève Marc-Antoine Bécµe (Vincennes). Le Monde avait réussi à éviter «e-mail» en adoptant courriel. Ici, un terme de jargon, quasi inconnu du grand public (comme «prime time» il y a dix ans) est imposé aux lecteurs. Le journal aura ainsi, par paresse intellectuelle ou démission, une fois de plus fait progresser le franglais. Dommage ! » De fait, l'expression « cercle restreint », plus compréhensible et guère plus longue, remplace avantageusement « short list ».
A écouter nos lecteurs, les crimes de « lèse français » sont d'inégale portée. Le plus dénoncé, car lourd de conséquences, consiste à adopter sans vergogne un mot fraîchement débarqué de Londres ou de Wall Street, lui donnant ainsi droit de cité. Exemples : « class action » (action collective), ou « hedge fund » (fonds spéculatif), utilisé de manière récurrente dans nos colonnes, depuis le début de l'année, notamment le 10 février, « en dernière page et en titre, sans guillemets ni rien », s'offusque Elisabeth Labrousse (courriel).
Autre intrus, « desk », a été abondamment employé à l'occasion de l'affaire Kerviel. : « Je ne comprends même pas de quoi il s'agit », s'indigne Jean-Louis Belleterre (courriel). Qu'il désigne, en l'occurrence, une activité particulière au sein d'une salle des marchés n'empêche pas qu'on le remplace tout simplement par « bureau », sa traduction littérale - moins chic mais plus clair.
Quant à « subprime » (prêt à haut risque), il est utilisé à tort et à travers depuis des mois, nous signale Jean Cevaër (Pornichet, Loire-Atlantique) : « l'expression correcte est «subprime loan» ; par antiphrase, c’est un prêt qui est «au-dessous» de la première qualité. Si les Français ne peuvent parler anglais, ils pourraient au moins parler correctement leur langue d'Etat. »
A leur décharge, les journalistes ne sont pas linguistes, et le recours aux dictionnaires a des limites : on peut, éventuellement, traduire « chat » par « causette », comme le recommande le Larousse, mais « clabaudage », suggéré par le Grand dictionnaire québécois (à la pointe de ce combat), paraîtrait encore plus étrange.
Les rédacteurs n'ont en revanche aucune excuse quand ils emploient des mots traduits depuis longtemps. Ecrire « check point » et non barrage, « coach » (entraîneur), « pipeline » (oléoduc, gazoduc, aqueduc), « newsletter » (lettre d'information), « think tank » (groupe de réflexion), « sac shopping » (cabas), et on en passe, relève de la négligence pure et simple. Idem pour le verbe « booster » (stimuler), ou les « impacter » (influer sur) et « manager » (gérer), qui exaspèrent nos lecteurs.
Le barbarisme, moins décelable, constitue pourtant le stade ultime de l'anglicisme : il consiste à employer des mots français dans leur sens anglais, ce qui les rend ambigus ou carrément abscons. Cette « invasion barbare » sévit malheureusement de plus en plus dans nos pages, avec l'aide des plumes les plus averties. Hélène Fournier (Fontenay-sous-Bois, Val-de-Marne) nous reproche ainsi d'avoir écrit, le 10 mai, dans un entretien : « Nous n'avons sans doute pas les moyens de disposer de ces corps... » « En anglais, «to dispose of» signifie «se débarrasser de», et je pense qu'alors la phrase devient compréhensible », précise-t-elle.
Les barbarismes les plus répandus finissent par devenir intelligibles : « en charge de » (chargé de), « en capacité de » (capable de), « initier » (au sens de commencer), « domestique » (pour national) agacent mais ne trompent plus guère. « Sécuriser », employé au sens anglais d'« obtenir » (un accord, un cessez-le-feu), est déjà plus sournois, de même que le mot « intelligence » (au sens de renseignement).
Mais que dire de « déception », écrit à la place de « tromperie » (« tout un art de la déception », résumant les qualités machiavéliques) ? Ou encore de « versatilité » en nom et place de « polyvalence » (« L'homme politique doit manifester sans cesse sa versatilité ») ? Ces deux derniers exemples ont pourtant été relevés dans une chronique récente par Michel Masson (Paris)... Le comble est atteint quand on utilise une tournure de grammaire anglaise en français, produisant un jargon insupportable. « Une marque de snobisme doublée d'une maladresse », proteste Paul Combaux (Vienne, Autriche), exemples à l'appui.
Combat d'arrière-garde ? Le médiateur, moderne Sisyphe, qui, sans cesse, rabâche le bon usage, en a souvent l'impression. Le directeur de la rédaction itou : « Je chasse le franglais tout le temps. C'est un faux snobisme, et une incorrection vis-à-vis des lecteurs », gronde Alain Frachon. En vain. Ou presque.
Car il y a quand même quelques victoires. Si l'avenir de « courriel » reste à ce jour incertain, « discompte » s'est imposé, et « fixing » (fixage d'un cours) a totalement disparu de nos pages depuis un an. Maigre consolation.
Courriel : mediateur@lemonde.fr

Au concours « Eurovision » de la chanson européenne du 24 mai 2008 à Belgrade, la directrice des divertissements de la « chaîne » France 3 responsable de la représentation officielle de
Nos associations ont multiplié les démarches, d’abord auprès de France Télévisions, en invoquant la charte des chaînes publiques, la branche qu’elles scient, le patriotisme, la simple décence, le bon sens... Démarches reprises par des parlementaires jusqu’au sommet de l’État.
Le Secrétaire d’État à
M. de Carolis, accouru au bruit, Carabi, n’a pas empêché la branche de se rompre. Un peu de charpie des dames de l’hôpital : on ne pouvait plus changer la chanson, mais on y mettrait quelques mots en français
Et l’an prochain, ce ne serait plus France 3 qui traiterait de la représentation de
Notre exigence : retirer
Résultat :
Claque pour les « responsables mais non coupables » ! Pensons à Churchill : nous avons eu et le déshonneur et la défaite ! Bravo !
Ici et là, on nous a susurré que cela ne valait pas d’y rompre nos lances : ce concours, abâtardi, était devenu anglo-américain et ne représentait plus l’Europe-diversité linguistique et culturelle. Alors pourquoi ne pas chanter dans la langue des maîtres ? Ne soyons pas ringards comme ces « petits » pays (Irlande, Portugal, en 2008) qui se produisent dans leurs langues, voire en français.
Voyez la partie pertinente de ce numéro. Vous serez édifiés, chers lecteurs. Vous déciderez de rejoindre nos rangs, notre combat, et, vigoureusement, notre future campagne si cette honte nous est encore infligée en 2009, malgré la lettre encourageante à cet égard reçue tout récemment de Madame Albanel
Les dégâts sont considérables, dans les pays francophones, et ailleurs. La presse étrangère, y compris le sérieux Times, en rit encore. À l’aide de cet exemple, et de bien d’autres (tel celui de l’anglais imposé tôt dans l’enseignement et bientôt dans toutes les formations universitaires) présentés dans nos numéros précédents, elle va jusqu’à affirmer, non sans « Schadenfreude », que
Heureusement que
Une autre bonne nouvelle, tout de même, dans ce déluge de catastrophes : après les salariés des grandes entreprises GEMS et AXA-ASSISTANCE sises en France, ceux d’une exfiliale d’ALCATEL viennent de gagner leur procès contre l’imposition d’un logiciel uniquement en anglais, sur la base de la loi Toubon de 1994, qu’ALF avait préparée dès 1992. Le travail de nos associations avec les syndicats, notamment dans le « collectif syndicats-associations parlementaires pour le droit de travailler en français en France », porte des fruits. Diffusez cela. Ce mouvement doit s’amplifier et amener la décrue.
Il y a là une voie pour rendre non pas tant «
Haut les cœurs !
Le président, Albert Salon
Nextiraone condamnéeCommuniqué de l’agence France Presse du 16 mai 2008 |
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La société Nextiraone France (ex-Alcatel) a été condamnée par la justice à faire traduire en langue française un logiciel de gestion interne, qui n'était disponible qu'en anglais au détriment des salariés français, a-t-on appris vendredi de source syndicale.
La direction de Nextiraone France a jusqu'au 1er octobre pour se plier à cette obligation, sous peine d'une astreinte de 5 000 euros par jour de retard, passé ce délai, précise le jugement du tribunal de grande instance de Paris, daté du 6 mai dernier, dont l'AFP a obtenu une copie.
Le comité central d'entreprise (CCE) et la CGT de Nextiraone avaient assigné en janvier la direction, après que celle-ci a mis en place, en 2007, un nouveau système informatique de gestion interne, baptisé Saphire, destiné aux seize implantations européennes du groupe.
Le CCE avait obtenu la garantie de la direction, en juillet 2007, qu'une version française serait disponible en octobre de la même année, mais elle s'était en fin de compte limitée à mettre en place un didacticiel (sorte de traducteur au mot par mot) en français, «outil plus incomplet et en partie en anglais», avec «un maniement particulièrement lourd et complexe», note le tribunal.
Dans son jugement, il rappelle que la loi Toubon du 4 août 1994 prévoit que «tout document comportant des obligations pour le salarié ou des dispositions dont la connaissance est nécessaire à celui-ci pour l'exécution de son travail doit être rédigé en français».
Le tribunal souligne également qu' «une langue étrangère constitue pour un salarié, à défaut d'une maîtrise parfaite, un handicap important ne serait-ce que pour gérer les incidents, et comprendre les procédures hors-cadre ou les messages d'erreur».
«Dans l'entreprise, il y a 300 anglophones, pour 2000 salariés en France, et seulement une centaine de francophones ont un niveau d'anglais performant», soulignant que l'entreprise comptait «beaucoup de gens d'une cinquantaine d'années ou plus, qui ne maîtrisent pas forcément bien cette langue», a expliqué à l'AFP Francis Battista (CGT).
Travailler en français : GEMS plieGEMS (General Electric Medical Systems) renonce à la cassation et signe un accord avec les syndicats ! |
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10 ans, c’est ce qu’il a fallu pour arriver à un accord définissant l’emploi de la langue française à GEMS. En 1998, les délégués du personnel dénonçaient une nouvelle forme de discrimination envers certains salariés, créée par l’usage abusif de l’anglais (messages, documents de travail, logiciels...).
La justice, par deux fois a donné raison à la CGT (en 1ère instance et en appel) et a lourdement condamné la direction (astreinte financière, obligation de traduction, de mise à disposition des logiciels en français, etc.)
Un an et demi de négociations a permis d’arriver à un accord et au retrait du pourvoi en cassation.
En outre, les documents rédigés à l’étranger nécessaires à la bonne exécution du travail seront traduits.
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