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Brexit
Plus aucune raison que l’anglais reste
la langue dominante de l'Union Européenne !
ALF fait sien l’article ci-dessous de l’un de ses membres, Maurice Pergnier. Elle s’est pleinement associée à COURRIEL (Georges Gastaud) dans la conception de l’appel qui suit, à la collecte (en France, en Belgique, au Québec, en Italie, en Allemagne) de signatures de cet appel par nos associations en synergie, ainsi qu’à une large diffusion d’icelui. Tous nos lecteurs sont invités à œuvrer pour que cette idée de détrônement de l’anglais se répande comme une traînée de poudre, joue le rôle de "cordon bickford" dans la Sainte-Barbe de l’HMS Europe. Vive la flibuste ! Albert Salon
lire ci-dessous :
- Après le Brexit : UE et langue anglaise par Maurice Pergnier
- L’occasion de rompre avec le tout-anglais en Europe ! par Georges Gastaud
à lire également le très bon article d'Yves Montenay : Brexit : François Hollande ira-t-il bouter l’anglais hors de Bruxelles ?
Après le Brexit : UE et langue anglaise
La langue anglaise s’est imposée au sein des institutions de l’Union européenne (UE), non seulement comme la langue d’usage mais également comme la langue de référence officielle. C’est une situation de fait et non de droit. Cet état de fait était déjà très contestable lorsque la Grande-Bretagne, gardant toujours un pied dedans et un pied dehors, était un membre hésitant et périphérique de l’Union ; après le Brexit, il est proprement burlesque : l’UE devient la seule entité politique multinationale ayant adopté comme langue véhiculaire la langue d'un pays représentant moins de 1% de sa population (l'Irlande) !
C’est une absurdité dont il est urgent de prendre la mesure et à laquelle il importe de remédier sans attendre. Il s’impose donc que, sans le moindre délai, la langue anglaise soit proscrite de tout document officiel de l’UE. Il ne s’agit nullement là d’un acte de rétorsion vis-à-vis de la Grande-Bretagne et de son peuple (qui a bien le droit de choisir son destin comme il l’entend !), mais de corriger une criante incongruité. Il va de soi que des exceptions peuvent être faites pour tout ce qui concerne les négociations entre l’UE et la Grande-Bretagne, mais il serait indécent que la langue anglaise continuât d’être utilisée comme première langue de référence entre représentants des pays membres.
Tout élu européen se doit de refuser désormais qu’un texte officiel lui soit soumis et soit débattu dans cette langue. Le poids des (mauvaises) habitudes prises fait qu’il est naturellement impossible que l’anglais ne serve pas longtemps encore de lingua franca dans les relations inter-personnelles au sein des institutions. On entend bien, d’autre part, les objections pratiques, économiques, bureaucratiques de tous ordres qui ne manqueront pas d’être opposées à la mise en œuvre d’une telle mesure. Mais aucun argument technique ou de simple commodité ne peut prévaloir contre une nécessité qui touche à l’identité même de l’Union européenne (si tant est que ceux qui s’en font les hérauts croient qu'elle en ait une).
Maurice Pergnier (24/6/2016).
Après le départ anglais de l’UE, continuer à promouvoir le tout-anglais en Europe serait encore plus absurde, aliénant et indigne.
L’occasion de rompre avec le tout-anglais en Europe !
"La langue de l’Europe, c’est la traduction" (Umberto Eco)
Au fil des décennies, l’eurocratie bruxelloise a méthodiquement violé ou contourné les traités qui lui font obligation de respecter l’identité culturelle des États affiliés à l’UE. Ainsi s’est imposée la pratique scandaleuse qui consiste à promouvoir l’anglais comme la langue officieuse et quasi-exclusive de l’UE alors qu’une Europe respectueuse de ses États constitutifs aurait dû cultiver le plurilinguisme comme un atout économique et comme une richesse culturelle de première importance.
Or, non seulement le Rapport au Parlement sur l’emploi de la langue française (2015) établit que le français (et aussi l’italien, l’allemand…) sont marginalisés au profit de l’anglais à Bruxelles, mais on a pu voir récemment M. Moscovici, fraichement nommé commissaire européen, sommer en anglais ses ex-collègues du gouvernement français de déréguler le marché du travail dans notre pays ! Une sommation analogue s’était déjà traduite en Italie par la mise en place du Jobs Act dont la seule appellation dégage un fumet déplaisant d’aliénation politico-linguistique, sans parler du contenu très discuté de ce type de texte bouleversant les rapports entre employés et employeurs…
Cette dérive totalitaire vers la langue unique – et vers la pensée et la politique uniques que le tout-anglais porte insidieusement – résulte d’une politique linguistique inavouable. Soustraite au débat démocratique, promue par une oligarchie financière qui fait du Business Globish la "langue de l’entreprise et des affaires"* et qui tient les langues nationales pour autant d’obstacles à l’"économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée", cette stratégie d’arrachage et de substitution linguistiques vise à fondre nos pays si divers dans le Grand Marché Transatlantique en gestation. Dans le même temps, il s’agit de créer une pseudo-élite supranationale, américano-dépendante et totalement coupée des peuples d’Europe. Non seulement le tout-anglais tend à marginaliser les langues nationales**, ce patrimoine de toute l’humanité, mais l’arrachage linguistique en cours sape les bases du vivre ensemble et de l’échange international équitable alors même que les tenants du tout-anglais se réclament hypocritement de l’ "ouverture", de la "paix" et de la "diversité".
Déjà illégitime en son principe, l’option inavouée en faveur du tout-anglais devient carrément insoutenable dès lors que l’Angleterre a choisi de quitter l’UE. Quels que soient nos jugements respectifs sur l’actuelle "construction européenne" et sur sa légitimité, nous affirmons solennellement que le maintien de l’euro-privilège exorbitant dont dispose le tout-anglais ne pourrait relever que d’un mépris de caste ouvert, insupportable et indéfendable. Ne pouvant compter ni sur les eurocrates, sourds et aveugles à tout ce qui vient des peuples, ni sur nombre de gouvernants des États européens acquis à l’aliénation linguistique, nous appelons les citoyens et les mouvements démocratiques de chaque pays à se dresser contre l’aliénation du tout-anglais ; partout, défendons le droit de chaque individu et de chaque peuple à produire, à créer et à échanger prioritairement dans sa ou ses langues nationale(s) ; revendiquons le droit et les moyens pour chaque citoyen de chaque pays d’Europe d’apprendre et de pratiquer plusieurs langues. Faisons éclater la légitime colère des peuples et des citoyens libres contre une politique linguistique aliénante, voulue par l’UE, que le référendum britannique a désormais privée de toute apparence de légitimité.
Georges Gastaud
* Dixit E.-A. Seillières en 2004, lors de sa prise de fonction à la tête du syndicat patronal européen Businesseurope…
**… et internationales, car le français, le portugais, l’espagnol sont parlés en Afrique, en Asie, en Amérique…
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