ALF
-
Notre association
-
Qui sommes nous?
-
Organisation
-
Adhésion
-
-
Actions
-
Principales actions
-
Sensibilisation
-
Manifestations et protestations
-
Enseignement, Culture & Sciences
- - Enseignement
- - Culture
- - Sciences
-
Francophonie et International
-
Précontentieux et contentieux
-
-
Carpette anglaise et Tapis rouge
-
Publications & médias
-
Guides
-
Colloques, revues, salons & forums
-
Présence dans les médias
-
-
Prises de positions
-
Langue & Francophonie
-
Enseignement
-
Éditoriaux
- - Lettre au président de la République sur le coup d’État de l'UE (16/05/22)
- - Grand rassemblement du 20 mars au Panthéon (23/02/22)
- - La France préside le Conseil européen au 1er semestre 2022 : un espoir ?(06/10/21)
- - Nouvelles du Haut conseil de la Langue française et de la Francophonie (06/08/21)
- - La colonisation de la France et de l’Europe (19/02/21)
- - Remettons la langue française au cœur de notre identité ! (07/10/20)
- - Le Haut Conseil national de la Langue française et de la Francophonie est né le 18 juin 2020 (13/08/20)
- - 2020, année des institutions de la Francophonie (10/03/20)
- - Vient le temps de la Résistance francophone (11/11/19)
- - La France et la guerre des langues : où en sommes-nous (16/07/19)
- - Villers-Cotterêts grand Institut de la Francophonie et de la diversité culturelle ? (07/03/19)
- - Le Sommet francophone 2018 d'Erevan et nous (03/11/18)
- - 2 occasions à saisir par la France : Erevan et le Brexit (04/06/18)
- - Retrouvons-nous une politique de la langue française et de la francophonie ? (27/03/18)
- - Les tribunaux français protègent-ils encore la langue française ? (25/09/17)
- - Quels résultats des actions de nos 35 associations ?(5/06/17)
- - Aux candidats à la Présidence de la République(15/03/17)
- - Le Sommet de la Francophonie à Madagascar et la France (1/12/16)
- - Brexit : Exit l’état membre. Exit sa langue officielle !(03/08/16)
- - Vous en boufferez ! (29/02/16)
- - éditoriaux 2016-2017
- - éditoriaux 2014-2015
- - éditoriaux 2012-2013
- - éditoriaux 2010-2011
- - éditoriaux 2008-2009
Cadre institutionnel
-
Législation
-
Historique
-
Constitution
-
Décrets et circulaires
- - Décret du 3 mars 1995 (application loi Toubon)
- - Circulaire de 6 mars 1995 (application loi toubon)
- - Circulaire du 19 mars 1996 (application loi toubon)
- - Décret du 3 juillet 1996 (enrichissement de la langue française)
- - Décret du 1er juillet 1998 (transports)
- - Circulaire du 28/09/1999 (transports)
- - Circulaire du 7/10/1999 (sites Internet)
- - Circulaire du 20/09/2001 (pictogrammes)
- - Circulaire du 14 février 2003 (emploi langue française)
- - Circulaire du 25 avril 2013 (emploi langue française)
- - Décision du 2 juillet 2021 (terminologie)
- - Arrêtés portant agrément des associations
-
Lois sur éducation
-
Lois sur audiovisuel
-
Nouvelles & positions
-
Dans le Monde
-
-
Langue Française
-
Histoire de la langue française
-
Ouvrages de référence
-
Dictionnaires et Outils
-
La vie de la langue
-
-
Francophonie
-
Nouvelles et positions
-
Dans la constitution
-
Organisation Internationale de la Francophonie
-
Rapports
-
Livres
-
-
Europe & Monde
-
Europe
-
International
-
-
sur les Langues
-
Secteurs
-
Culture
-
Cinéma
-
Chanson française
-
Sciences
-
Services Publics
-
Travail
- - positions et actions
- - Le "tout anglais dans l'entreprise" : des témoignages édifiants
- - Bonnes pratiques linguistiques dans les entreprises
- - ORSE et Cigref pour limiter l'anglais imposé au travail
- - Conférence internationale du 9 mars 2009
- - Souffrances des salariés obligés de travailler en anglo-américain
- - Conférence de presse du 8 février 2007
-
Sports
-
Sociétés et Commerce
-
-
Francophonie
-
Les différents pays
- - L'Acadie
-
Et encore...
-
Musée des horreurs
-
Horreurs en boucle
-
Automobiles
-
Banques-Poste
- - Banks !
- - BNP-Paribas
- - La Poste
- - Crédit Agricole
-
Boutiques
-
Culture
-
Electro-ménager
- - Tassimo
-
Enseignement
-
Médias
-
Offres dEmploi
-
Sciences
-
Soirées
-
Technologie
-
Tourisme
-
-
Musée des délices
- - SNCF-RATP
- - Supermarchés
- - Publicités
-
Autres textes
Traduisons le franglais...
La Voix francophone
Vous voulez participer au débat ? participez au forum La voix francophone
Le forum La voix francophone animé par 3 membres d'ALF existe depuis Janvier 2013. Une vingtaine de rédacteurs y participent.
Les animateurs de ce forum ont ouvert une rubrique "Avenir de la langue française" sur la page d'accueil. Les visiteurs du site pourront y publier des messages, il pourra s'agir de commentaires à propos des articles publiés sur le site d'ALF. Toutes les initiatives seront bienvenues de telle façon que les membres de l'association ainsi que les visiteurs du site d'ALF, puissent échanger entre eux sur le thème de la francophonie qui nous est cher. À bientôt sur le forum ! Michel Chevallier

Lettres de protestation
Exemples de lettres de protestation
- État
- Collectivités locales
- Europe
- Entreprises
- Enseignement
- Partis politiques
- Médias
- Organismes divers
Der. nouv.

My God, la francophonie !
par Michel Guerrin
Le Monde du samedi 10 juin 2017 pour une fois que le "journal de référence" français daigne s'intéresser à la langue de son pays (le français, parait-il ) nous avons jugé utile de reproduire cet article dans son intégralité)
My God, la francophonie !par Michel GuerrinDéfendre la langue française partout, c’est jugé frileux, réac. Prenez le fameux discours de minuit d’Emmanuel Macron, invitant – en anglais – les chercheurs américains à venir travailler chez nous après le retrait de Donald Trump de l’accord sur le climat. Tout le monde a applaudi ou presque. La voix sonnait juste. Elle traduisait son sens de la com, mais aussi sa modernité. Elle a mis fin à vingt ans d’analphabètes de la langue de Shakespeare – Chirac, Sarkozy et Hollande. En janvier, le candidat Macron dissertait déjà en anglais, à Berlin, autour du couple franco-allemand. Pour être compris par le plus grand nombre."Démission culturelle", ont raillé des intellectuels, qui se demandent si Macron entend vraiment, comme il l’a écrit, faire de la francophonie un enjeu majeur. Cette question, on peut la voir en rose. Le français est la sixième langue la plus utilisée, derrière le chinois mandarin, l’anglais, l’hindi, l’espagnol et l’arabe. Il est pratiqué sur les cinq continents, le nombre de locuteurs devrait passer de 230 millions à 770 millions en 2050. Et puis, c’est une langue diplomatique (ONU) ou sportive (Jeux olympiques). Mais cette question, on peut la voir en noir. Ce qui compte, ce n’est pas le nombre de locuteurs, mais leur influence. La sociologue Pascale Casanova explique très bien dans La Langue mondiale. Traduction et domination (Seuil, 2015) qu’une langue dominante est celle des polyglottes, des touristes, de l’élite. Celle de la modernité. Celle qui ne connaît pas de réciprocité. C’est l’anglais, bien sûr. On traduit en anglais, mais l’anglais ne se traduit pas, tout comme le Royaume-Uni quitte l’Europe, sa langue non. Du reste, l’anglais progresse et le français recule. A Bruxelles comme dans tous les lieux fermés du pouvoir. L’agence de normalisation Afnor vient de décider de publier ses textes uniquement en anglais. De son côté, le spécialiste en stratégie François Heisbourg vient de tweeter : "Imposer l’anglais comme seule langue de travail pour les opérations militaires de l’Union européenne en Afrique francophone est contre-productif." Quant au français, langue d’antan des élites, il lui faut enrayer sa chute d’influence un peu partout, notamment dans les pays arabes, et surtout en Afrique. C’est plutôt mal parti. Avec la démographie galopante, il manquera d’ici à 2020 sur le continent autour de 150 000 professeurs de français. Autre inquiétude, les instituts français à l’étranger ferment les uns après les autres ou ont réduit la voilure. Certains disent aussi que la francophonie est mal en point parce que, chez nous, prospère "la langue du maître". La formule est de l’écrivain rimbaldien Alain Borer, suivi par Pierre Michon, Dominique Noguez, Olivier Rolin, André Velter, Bernard Pivot… On les qualifie de mauvais coucheurs menant un combat d’arrière- garde. Ils répondent : maîtriser une langue riche et complexe aide à structurer sa pensée. On ne compte plus les manifestations culturelles qui parlent un anglais non traduit |
Une langue dominante est celle des polyglottes, des touristes, de l’élite Lyon abrite la tour Incity, Paris la tour Home, Boulogne-Billancourt les tours CityLights. L’aéroport de Metz et Nancy a pour nom Lorraine Airport. La publicité Air France dit "France is in the Air". A la télé, on regarde "The Voice", "Secret Story", "Master- Chef". Le slogan de la candidature française aux JO 2024 est "Made for Sharing". On ne compte plus les manifestations culturelles, y compris celles financées par l’argent public, qui parlent un anglais non traduit. "Soumission imaginaire" Ces exemples parmi des dizaines maltraitent la loi Toubon de 1994, qui vise à protéger le français dans l’espace public, au travail, dans le monde de l’éducation. Une telle loi est aussi efficace que celle contre le téléchargement illégal de musique. On ne lutte pas contre les pratiques massives. Il n’y a qu’à voir ce qui se passe dans les universités ou les écoles de commerce – pardon, business schools. Beaucoup ont des enseignements en anglais dans le but de rester dans la course de la mondialisation. La loi Fioraso de 2013 a entériné cette coutume."Loi scélérate", peste Alain Borer. Loi qui lève une hypocrisie, répond la ministre. Mais est-ce nécessaire qu’une école de Dijon se rebaptise Burgundy School of Business, que l’ENA, à partir de 2018, impose l’épreuve d’anglais obligatoire contre un choix actuel de huit langues ? En Belgique, en Suisse ou au Canada, certains trouvent que nous allons trop loin. Que chacun s’exprime dans sa langue là où c’est possible est un premier pas. Alain Borer impose de faire ses conférences en français, notamment aux États-Unis – "les gens adorent, ce qui montre que nous sommes en soumission imaginaire". Ce dernier en appelle à un gros effort à l’école : "Le nombre d’heures de cours de français a baissé de 630 heures en primaire depuis 1960." Il faut enfin financer massivement l’enseignement à l’étranger. Notre culture aussi. Mais pas seulement, affirme le philosophe Yves Michaud : "La francophonie, ce n’est pas juste du rayonnement, c’est un instrument politique d’exportation d’une culture. L’Amérique l’a fait avec Hollywood. Nous, empêtrés dans le souvenir postcolonial, on rechigne, avec une politique illisible et éclatée." Michaud prône un regroupement des forces sous un secrétariat d’État rattaché à l’éducation. Un vrai bras armé. Et de mener un combat acharné à Bruxelles. Autant de mesures que l’on retrouve dans le programme de M. Macron. Attendons le remaniement ministériel pour voir si on en prend le chemin. En sachant une chose : une telle politique coûte cher… guerrin@lemonde.fr |
Rechercher
à l'affiche
Visitez notre nouveau site avenir-langue-francaise.org
-----
D'autres le disent aussi !
Vidéos sur la langue française et la géolinguistique de Ch-X Durand (et sur la volonté politique des Anglo-saxons d'imposer partout leur langue)
"Coulisses de Bruxelles" le blog de Jean Quatremer (un journaliste de Libération très remonté contre le tout-anglais des eurocrates)
"À la fortune du mot" le blog de Bruno Dewaele (un journaliste de La Voix du Nord vous fait partager sa passion pour la langue française)
"Langue sauce piquante" le blog des correcteurs du Monde
Bernard Cassen (Altermonde) Méfions-nous du cheval de Troie Cinq yeux, une seule langue