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Et si on lançait un "visa biométrique francophone" ?
Dans la foulée du sommet de la Francophonie à Erevan et en visant celui de Tunis en 2020, Fahrat Othman, Tunisien, a publié une tribune dans Contrepoints d’octobre 2018 préconisant la création d’un "visa francophone". Il reprend ainsi une vieille idée de notre association, que nous sommes heureux de voir resurgir. Commençons par exposer brièvement son projet.
La thèse de Fahrat Othman
Le "visa biométrique francophone de circulation" serait valable entre pays francophones. Il devrait être parfaitement fiable en termes sécuritaires, et pourrait être réservé dans un premier temps, à un espace restreint rassemblant les pays francophones démocratiques 1. On peut supposer que l’auteur pense aux pays du Nord et, au Sud, au moins à la Tunisie.
Il relie ce projet à "L’Appel pour le vivre ensemble" qu’il qualifie d’acte majeur du sommet d’Erevan, et en justifie l’urgence par la détérioration de la situation du français. Au Québec, il ne pourrait plus compter sur la fibre nationaliste des générations précédentes, tandis qu’en Afrique il est menacé par le rouleau compresseur des identitaires nationalistes, dont, à mon avis, les islamistes. Et il espère que les jeunes seront séduits, puisque ce qui leur importe c’est de pouvoir circuler librement.
Et il ajoute un mot d’économie, souvent préoccupation prioritaire, car la construction d’une Francophonie économique avec une sorte de "préférence communautaire" est, de notre point de vue, un très important facteur de cohésion de la Francophonie organisée 2 : la libre circulation des élites économiques est une condition nécessaire du développement. Il pense même au problème démographique, que l’ouverture culturelle permettrait d’atténuer. Ce que j’ai démontré dans mes propres travaux universitaires, probablement inconnus de l’auteur. La libre circulation devait devrait également générer une pression démocratique..
La position de notre association
S’agissant d’une de nos vieilles idées, nous ne pouvons que nous réjouir de la voir relancée. Elle rejoint d’ailleurs une suggestion plus modeste, mais symbolique, émise par Xavier Deniau, Jean-Marc-Léger, Philippe Rossillon et nos associations, reprise notamment dans 2 le rapport Attali de 2014, d’un guichet réservé aux possesseurs d’un passeport de pays membres de l’OIF 2 dans les aéroports internationaux.
Il faudrait néanmoins rajouter quelques précisions, notamment du fait de l’allergie aiguë à l’immigration chez une grande partie de la population de France et de quelques autres pays membres de l’OIF 2, dont le Maroc et l’Algérie, qui sont également la destination de nombreux subsahariens. Les commentaires à l’article de Ferhat Othman ont d’ailleurs été virulents, le plus poli d’entre eux le qualifiant de "moyen détourné pour rendre légale l’immigration africaine en France".
Il faut donc être prudent, ne serait-ce que pour ne pas voir ce projet violemment rejeté.
D’abord l’auteur précise "visa biométrique", pour éviter l’inconvénient des "vrais faux" documents d’identité qui permettent à beaucoup d’Africains de bénéficier indûment du regroupement familial au Nord
Mais il faut probablement être encore plus restrictif, surtout pendant une période de rodage. Une idée à préciser serait de réserver le visa à certaines catégories de la population (et non à certains États, ce qui poserait des problèmes diplomatiques aigus), les enseignants de français ayant une priorité, ainsi que les dirigeants d’entreprise, les responsables d’institutions politiques, culturelles, caritatives, ayant pignon sur rue (2). Ce serait une formidable motivation pour eux. On pourrait notamment imaginer de prendre en compte le niveau d’études ou celui de connaissance du français
Le point délicat serait de déterminer l’autorité habilitée à délivrer ce visa. L’OIF pourrait certes être promotrice de l’idée, mais ne pourrait pas en être l’opératrice, ne serait-ce que pour ne pas déplaire à tel ou tel de ses États membres 2. Cette autorité à définir devrait panacher au moins des membres "culturels" et des spécialistes de l’antiterrorisme. Pour ne pas mettre en place une structure trop lourde, elle sous-traiterait à des administrations qualifiées
Bref, le principe de la citoyenneté francophone serait une fantastique motivation pour tous. Les moyens techniques existent pour qu’elle ne soit pas attribuée n’importe comment.
Yves Montenay, président de l’Institut Culture, économie et géostratégie (ICEG) et vice-président d’Avenir de la Langue française (ALF).
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1 Le terme devrait recevoir au moins une définition juridique admise par l’ONU
2 Les mots en italique ont été ajoutés par la rédaction.
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