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Les auditeurs de Radio France agacés par la déferlante du franglais
Emmanuelle Daviet la médiatrice des antennes de Radio France qui a le courage (contrairement à la plupart des autres médias) de citer les courriers émanant des auditeurs, montre l'agacement de nombreux auditeurs devant "l’usage excessif du franglais sur des antennes du service public" notamment dans sa "Lettre de la médiatrice" du 18 février 2022.
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"La maltraitance de la langue française" Dans un rapport rendu public mardi 15 février l’Académie française met en évidence l’essor préoccupant du franglais dans l’ensemble de la communication institutionnelle, au sein des ministères, de l’administration, des mairies, des offices de tourisme, sans oublier les universités, les écoles, les organismes de formation ou encore les musées.
Le sujet est sensible et chaque jour, inlassablement, les auditeurs nous écrivent à ce sujet, signalant l’usage excessif du franglais sur des antennes du service public. Le franglais, qu’ils qualifient de "maltraitance de la langue française", est un français où l’influence du lexique et de la syntaxe anglaise est prédominante comme l’indique le dictionnaire Le Larousse : "État de la langue française caractérisée par l’introduction excessive de néologismes et de tournures syntaxiques d’origine anglaise".
La copieuse liste des mots anglais repérés par nos auditeurs sur les différentes antennes de Radio France ou sur les sites des chaînes invite à la réflexion :
After school, Baby crash, Bad buzz, Background, Bashing, Benchmark, Best of, Best-seller, Biopic, Blind test, Blockbuster, Blue monday, Black friday, Booster, Border, Borderline, Brainstorming, Branding, Briefing, Broadcast, Burn-out, Business, Buzz, Call center, Call room, Cancel culture, Care, Cash, Casting, Challenge, Checker, Click and Collect, Cluster, Coach, Cold case, Come back, Compliance, Coworking, Crash, Data, Deadline, Deal, Dealer, Debriefing, Debunking, Deceptif, Devaste, Digital, Digitalisation, Dispatcher, Distanciation sociale, Dress-code, Drive, Drive-in, Dry january, Fact checking, Fake, Fashion, Feel-good, Gap, Giga Factory, Global impact, Green pass, Greenwashing, Guest star, Hashtag, Hotline, Hotspot, Impacter, Jingle, Job, Juste, Kit, Light, Listing, Live, Locker, Loser, Low cost, Mainstream, Makes, Manager, Marketing, Meeting, Newsletter, Old school, On time, One shot, Open space, Overbooker, "Pass" sanitaire, Performer ; Pitch, Player, Playlist, Plug-and-play, Podcast, Prime-time, Process, Punch line, Regulation, Replay, Rooftop, Running, Scoop, Scorer, Secure, Short list, Sitcom, Shutdown, Smile, Spamer, Sponsor, Staff, Start up, Streaming, Stress, "Sur comment" versus "on how", Talk, Talk-show, Team, Testing, Think Tank, Thread, Timing, Tracing, Tracking, Trend, Usual Suspect, Viewer, Wishful Thinking, Vintage, Wording.
Cet usage décomplexé d’anglicismes est un fait objectif constamment évoqué dans les messages reçus au service de la médiation :
"Je suis une fidèle auditrice de France Inter depuis bien longtemps et suis depuis une petite année environ frappée et très agacée par l'utilisation de mots en anglais sans raison et ce dans des émissions très diverses et de la part d'animateurs ou journalistes ou chroniqueurs dont j'aurais pu penser qu'ils ne tomberaient pas dans cette facilité. Pire la nouvelle tendance serait qu'à chaque utilisation d'un mot en anglais il y ait la traduction dans la seconde qui suit, j'ai entendu ce procédé à plusieurs reprises dernièrement et cela m’a navrée. Comme si vous aviez fait le choix non pas de renoncer à cet anglais à tout va, mais au contraire de l’imposer en faisant passer la pilule par une petite traduction en français ? Vous êtes trop bons messieurs mesdames de la radio publique ! Mais au final ça rime à quoi ?"
"Reportage dans une école primaire ce mardi matin, 15 février. Votre journaliste sur place explique qu'on va "dispatcher" certains élèves dans d'autres classes. Pauvres gosses, pourquoi ne se contente-t-on pas de les répartir dans les classes ? Ce serait peut-être moins chic mais plus correct. Allez, laissons cet anglicisme aux techniciens et ingénieurs, et contentons-nous de parler français sur Franceinfo. A propos : en anglais, to dispatch signifie expédier !"
"Votre journaliste vient de dire "la timeline qu'on scrolle" vous avez largement passé les limites du ridicule. Cet enchaînement de termes anglais dans une phrase en français ne fait qu'égarer l'auditeur et amoindrit la portée de votre question."
"Selon votre journaliste à propos des soldes, il faut "privilégier les sites français ou européens qui sont plus sécures."Sécures" ? Quézaco ? Craindrait-elle de passer pour ringarde en expliquant que certains sites sont plus "sûrs" que d'autres. En tout cas, voilà une journaliste qui a du mal à parler français, ou alors elle nous joue les Parisiennes branchées en terminant son intervention sur un mot anglais. Trop chic ! Personnellement, je trouve cela lamentable, et surtout, d'un point de vue professionnel, inadmissible sur les ondes du service public. Pour parodier votre journaliste, "il faut privilégier la langue française, c'est plus sûr"".
Loin de valoriser le propos du journaliste qui l’emploie et d'enrichir l'auditeur qui le subit, un anglicisme traduit l’appauvrissement de la langue. Son usage tente de faire passer pour une hypermodernité du discours un propos prétentieux et, en creux, une forme de snobisme. Pire, son emploi exclut l’auditeur comme le mentionnent régulièrement nos correspondants.
Ne désespérons pas. Cette bataille lexicale n’est pas vaine et honore les auditeurs, défenseurs de ce trésor que représente la langue française. Bernard Cerquiglini, linguiste, Professeur émérite de l'Université de Paris, Membre de l'Académie royale de Belgique a également un avis sur la question, son point de vue sur les anglicismes est à regarder ici.
Emmanuelle Daviet
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