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La Commission spécialisée de terminologie et de néologie du ministère des Affaires étrangères et européennes, que je préside depuis deux ans, fait partie du dispositif interministériel mis en place à partir de 1996 en vue de « l’enrichissement de la langue française ».
Les ministères les plus importants (18 au total) disposent ainsi d’une commission spécialisée (CSTN) dont les travaux sont coordonnés par la Commission générale de terminologie (COGETERM), sous le contrôle de l’Académie française et avec l’appui technique d’un service du ministère de la Culture et de la Communication, la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF), dirigée par Xavier North.
La COGETERM, présidée par un académicien, Marc Fumaroli depuis 2006, se réunit une douzaine de fois par an. Les décisions qu’elle prend, au terme de navettes avec les commissions spécialisées et l’Académie française, sont publiées au Journal officiel : listes de termes et de définitions, tables d’équivalences entre termes français et étrangers. Les services de l’État ont, en principe, l’obligation d’employer les termes français retenus. La DGLFLF assure la diffusion et la promotion des recommandations de la COGETERM.
Ce dispositif est en totale adéquation avec les engagements pris lors du dernier Sommet de la Francophonie en vue de renforcer la place du français : « Nous nous engageons à prendre des mesures adaptées à nos moyens respectifs pour valoriser le statut et l’usage de la langue française, langue vivante et utile, dans les domaines économique, social, culturel, touristique et scientifique de nos sociétés » (préambule de la Déclaration de Québec, 19 octobre 2008).
La commission spécialisée du ministère des Affaires étrangères, qui se réunit chaque mois au Quai d’Orsay, est composée d’une vingtaine de personnes : diplomates, linguistes et enseignants, traducteurs et interprètes, journaliste, représentants de la DGLFLF, de l’Académie française (service du Dictionnaire), de la commission nationale de toponymie, de l’ONU, de l’OIF (Francophonie), de l’Union latine, de l’AFNOR (Association française de normalisation). Son secrétariat est assuré par le service des affaires francophones, dont le responsable, actuellement M. Marcel Escure, exerce aussi les attributions de « Haut fonctionnaire de Terminologie » (il en existe un dans chaque ministère).
Les travaux de la commission des affaires étrangères sont de plusieurs natures.
Elle établit , en liaison avec les directions géographiques du Quai d’Orsay et avec la commission nationale de toponymie, des recommandations concernant les noms d’État, d’habitants, de capitales, de sièges diplomatiques et consulaires. Le dernier texte de ce type figure au J.O. du 24 septembre 2008. Les appellations retenues par l’usage doivent être respectées (par exemple, Pékin, Irak, Munich, Sarrebruck, la Nouvelle-Orléans ) et la graphie se conformer à la prononciation française (Abou Dabi, Dubai, Rangoun ). Cependant, les exceptions à ces règles sont nombreuses, le plus souvent pour des raisons d’ordre diplomatique. C’est ainsi que les villes malgaches ont deux appellations autorisées : Antananarivo ou Tananarive, Toamasina ou Tamatave. Les graphies non francophones restent fréquentes, notamment en Afrique : Kinshasa, Ruanda, Burundi, Windhoek, Maputo
Cette liste de toponymes officiels est donc le résultat d’un équilibre subtil, parfois contesté, et dont les services de l’État français eux-mêmes tendent à s’affranchir. N’a-t-on pas entendu parler pendant toute une année des Jeux olympiques de Beijing ? La recommandation du J.O. ne suffit pas toujours à faire la loi.
Une autre activité de la CSTN des Affaires étrangères, comparable à celle des commissions spécialisées des autres ministères, consiste à recenser, dans son domaine de compétence, les expressions d’origine étrangère dont l’usage se répand rapidement, notamment par l’intermédiaire de la presse, et pour lesquelles il est nécessaire de trouver des équivalents français, voire de procéder à des créations néologiques. La COGETERM a déjà publié deux listes de ces recommandations et deux autres sont en préparation. Citons par exemple : laboratoire d’idées pour think tank, droit souple pour soft law, note libre pour non paper ou non-papier ( !).
De nombreuses dérives proviennent de l’activité de l’ONU, où le français est certes langue officielle mais évolue vers un jargon spécifique, influencé par l’anglo-américain. Lorsque j’étais ambassadeur en Haïti, pays francophone s’il en est, j’ai obtenu non sans mal que les réunions de la puissante mission des Nations Unies se déroulent en français, ce qui ne posait aucune difficulté aux excellents diplomates des États-Unis ou du Canada fédéral, mais davantage aux Latino-Américains, qui auraient préféré l’usage de l’anglais. Bravo donc pour l’emploi du français, mais quel français ! J’entendais les meilleurs connaisseurs de notre langue utiliser sans scrupule des phrases telles que : « Notre attitude doit être proactive L’intervention militaire n’est pas assez robuste Il faut procéder à une attaque préemptive » Dans quelle mesure ces termes, très couramment employés à l’ONU, peuvent-ils être adoptés par la langue diplomatique française ? Faut-il réagir systématiquement ? C’est le genre de questions que se pose notre commission. L’Académie française veille à ne pas nous laisser entraîner sur la pente de la facilité.
Sur quelques grands thèmes débattus dans les enceintes internationales, les positions françaises sont parfois battues en brèche, au nom d’une sorte de politiquement correct planétaire. Faut-il désormais invoquer les droits humains ou les droits de la personne à la place des droits de l’Homme ? Faut-il parler de genre plutôt que de sexe pour traiter de la dualité hommes-femmes ?
Les recommandations du J.O. suffiront-elles à enrayer ces dérives, si contraires à notre tradition juridique ?
Une des difficultés auxquelles se heurte notre commission consiste, on l’a vu à plusieurs reprises, à faire connaître et appliquer ses recommandations, une fois qu’elles ont été entérinées et publiées. Cette mission de diffusion relève au premier chef de la DGLFLF, qui veille à faire connaître les avis du J.O. aux autres administrations françaises (bulletin officiel de l’Éducation nationale, par exemple), entretient des relations suivies avec tout un réseau de correspondants étrangers (notamment au Québec), publie des fascicules thématiques et a lancé depuis peu une précieuse banque de données sur internet, FranceTerme. Mais il importe que chaque ministère prenne lui-même sa part de ce travail auprès de ses propres ressortissants. Il serait souhaitable que le Quai d’Orsay ouvre sa propre rubrique de terminologie sur son site Internet.
Beaucoup dépend de la volonté politique, mais beaucoup aussi de la prise de conscience individuelle. Les diplomates ne sont pas encore assez sensibilisés à la cause du français, langue diplomatique par excellence et qui doit le rester. Il est de plus en plus évident que la mondialisation a ses conséquences sur le plan du français. Les travaux de terminologie ont le mérite de freiner une dérive inquiétante, qui pourrait tourner à l’abdication, de maintenir la précision instrumentale de la langue et de l’adapter au monde moderne. L’usage évolue, certes, mais il est essentiel de permettre aux diplomates francophones de continuer à s’exprimer dans une langue claire, compréhensible et efficace.
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