ALF
-
Notre association
-
Qui sommes nous?
-
Organisation
-
Adhésion
-
-
Actions
-
Principales actions
-
Sensibilisation
-
Manifestations et protestations
-
Enseignement, Culture & Sciences
- - Enseignement
- - Culture
- - Sciences
-
Francophonie et International
-
Précontentieux et contentieux
-
-
Carpette anglaise et Tapis rouge
-
Publications & médias
-
Guides
-
Colloques, revues, salons & forums
-
Présence dans les médias
-
-
Prises de positions
-
Langue & Francophonie
-
Enseignement
-
Éditoriaux
- - Remettons la langue française au cœur de notre identité ! (07/10/20)
- - Le Haut Conseil national de la Langue française et de la Francophonie est né le 18 juin 2020 (13/08/20)
- - 2020, année des institutions de la Francophonie (10/03/20)
- - Vient le temps de la Résistance francophone (11/11/19)
- - La France et la guerre des langues : où en sommes-nous (16/07/19)
- - Villers-Cotterêts grand Institut de la Francophonie et de la diversité culturelle ? (07/03/19)
- - Le Sommet francophone 2018 d'Erevan et nous (03/11/18)
- - 2 occasions à saisir par la France : Erevan et le Brexit (04/06/18)
- - Retrouvons-nous une politique de la langue française et de la francophonie ? (27/03/18)
- - Les tribunaux français protègent-ils encore la langue française ? (25/09/17)
- - Quels résultats des actions de nos 35 associations ?(5/06/17)
- - Aux candidats à la Présidence de la République(15/03/17)
- - Le Sommet de la Francophonie à Madagascar et la France (1/12/16)
- - Brexit : Exit l’état membre. Exit sa langue officielle !(03/08/16)
- - Vous en boufferez ! (29/02/16)
- - éditoriaux 2016-2017
- - éditoriaux 2014-2015
- - éditoriaux 2012-2013
- - éditoriaux 2010-2011
- - éditoriaux 2008-2009
Cadre institutionnel
-
Législation
-
Historique
-
Constitution
-
Décrets et circulaires
- - Décret du 3 mars 1995 (application loi Toubon)
- - Circulaire de 6 mars 1995 (application loi toubon)
- - Circulaire du 19 mars 1996 (application loi toubon)
- - Décret du 3 juillet 1996 (enrichissement de la langue française)
- - Décret du 1er juillet 1998 (transports)
- - Circulaire du 28/09/1999 (transports)
- - Circulaire du 7/10/1999 (sites Internet)
- - Circulaire du 20/09/2001 (pictogrammes)
- - Circulaire du 14 février 2003 (emploi langue française)
- - Circulaire du 25 avril 2013 (emploi langue française)
- - Arrêtés portant agrément des associations
-
Lois sur éducation
-
Lois sur audiovisuel
-
Nouvelles & positions
-
Dans le Monde
-
-
Langue Française
-
Histoire de la langue française
-
Ouvrages de référence
-
Dictionnaires et Outils
-
La vie de la langue
-
-
Francophonie
-
Nouvelles et positions
-
Dans la constitution
-
Organisation Internationale de la Francophonie
-
Rapports
-
Livres
-
-
Europe & Monde
-
Europe
-
International
-
-
sur les Langues
-
Secteurs
-
Culture
-
Cinéma
-
Chanson française
-
Sciences
-
Services Publics
-
Travail
- - positions et actions
- - Le "tout anglais dans l'entreprise" : des témoignages édifiants
- - Bonnes pratiques linguistiques dans les entreprises
- - ORSE et Cigref pour limiter l'anglais imposé au travail
- - Conférence internationale du 9 mars 2009
- - Souffrances des salariés obligés de travailler en anglo-américain
- - Conférence de presse du 8 février 2007
-
Sports
-
Sociétés et Commerce
-
-
Francophonie
-
Les différents pays
- - L'Acadie
-
Et encore...
-
Musée des horreurs
-
Horreurs en boucle
-
Automobiles
-
Banques-Poste
- - Banks !
- - BNP-Paribas
- - La Poste
- - Crédit Agricole
-
Boutiques
-
Culture
-
Electro-ménager
- - Tassimo
-
Enseignement
-
Médias
-
Offres dEmploi
-
Sciences
-
Soirées
-
Technologie
-
Tourisme
-
-
Musée des délices
- - SNCF-RATP
- - Supermarchés
- - Publicités
-
Autres textes
Traduisons le franglais...
La Voix francophone
Vous voulez participer au débat ? participez au forum La voix francophone
Le forum La voix francophone animé par 3 membres d'ALF existe depuis Janvier 2013. Une vingtaine de rédacteurs y participent.
Les animateurs de ce forum ont ouvert une rubrique "Avenir de la langue française" sur la page d'accueil. Les visiteurs du site pourront y publier des messages, il pourra s'agir de commentaires à propos des articles publiés sur le site d'ALF. Toutes les initiatives seront bienvenues de telle façon que les membres de l'association ainsi que les visiteurs du site d'ALF, puissent échanger entre eux sur le thème de la francophonie qui nous est cher. À bientôt sur le forum ! Michel Chevallier

Lettres de protestation
Exemples de lettres de protestation
- État
- Collectivités locales
- Europe
- Entreprises
- Enseignement
- Partis politiques
- Médias
- Organismes divers
Der. nouv.

Le veulent-ils seulement ?
La Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF), rattachée au ministère de la Culture et de la Communication, mène actuellement une campagne de promotion dans certains médias sur le thème "Vous pouvez le dire en français". Elle dispose d'un site franceterme.culture.fr/FranceTerme qui fut inauguré en mars 2008 par la ministre de la Culture de l'époque, Mme Christine Albanel. Qu'on se le dise !
La DGLFLF a notamment pour mission de coordonner l'action des différents acteurs qui concourent à l'élaboration des néologisme (telles la Commission générale de terminologie et de néologie, l'Académie française et les commissions techniques spécialisées) et de les faire connaître du public. C'est ainsi qu'en matière informatique ont été forgés, parmi d'autres, les concepts de courrriel, de navigateur ou de pirate.
En ces temps d'anglomanie, elle se heurte évidemment à des difficultés considérables pour faire accepter et utiliser ces néologismes, d'autant plus qu'elle dispose à l'évidence de moyens budgétaires fort modestes, certainement dérisoires par rapport à ceux des adversaires de la langue française. Les milieux d'affaires en général, leurs services de communication et de publicité en particulier, se moquent éperdument de savoir qu'ils "peuvent le dire en français", comme le leur suggère la DGLFLF. Ils n'envisagent nullement de consulter le site "FranceTerme" dont, sauf exception, ils ignorent d'ailleurs l'existence plus de deux ans après sa création.
Ce qu'ils veulent, désormais, c'est le dire en anglais, le plus souvent possible, car ils pensent que cela ne peut que servir leur promotion et leurs intérêts. La prochaine manifestation aérienne, qui se tient traditionnellement à Rennes en septembre, en apporte une nouvelle démonstration parmi tant d'autres. Ce n'est d'ailleurs plus, depuis quelque temps, un "meeting aérien", comme autrefois (un mot français c'est encore trop), mais un "airshow" qui évoquera cette année l'épopée glorieuse non pas de la Bataille d'Angleterre, mais de la "Battle of Britain", comme on peut le voir actuellement dans les rues de Rennes (on ne saurait imaginer affiches plus anglicisées pour une manifestation se déroulant dans la capitale de la Bretagne que celle reproduite en pièce jointe). Notons, à ce propos, qu'il n'en est plus guère, grande ou petite, qui ne se dote plus ou moins généreusement d'une dimension internationale. Un bon prétexte pour angliciser le logos commercial.
Mais l'action en la matière du ministère de la Culture et de la Communication n'est pas seulement entravée par les milieux économiques. Ceux-ci inspirent désormais largement l'action politique et il est des ministres qui déclarent ouvertement vouloir toujours plus d'anglais en France, sinon même faire de la France un pays bilingue. Tel est le cas de Mme Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Ce qui lui a valu le prix de la Carpette anglaise 2008 "pour avoir déclaré que le français était une langue en déclin et qu'il fallait briser le tabou de l'anglais dans les institutions européennes, ainsi que dans les universités françaises, en rendant obligatoire l'enseignement intensif de cette langue au détriment de toutes les autres". La ministre a réaffirmé sa fascination pour le modèle néolibéral américain (et sans doute aussi pour Wall Street) en déclarant tout récemment (Le Journal du Dimanche du 18 septembre ) que son ambition pour les universités françaises était de les voir "rivaliser avec Harvard" !
Ce qui sous-entend, notamment, que cette dame souhaite que l'enseignement s'y fasse désormais en anglais. Singulière déclaration, en tous les cas, venant d'un ministre des universités qui situe ipso facto tous leurs diplômés en situation d'infériorité par rapport à ceux de Harvard, et pourquoi pas, aussi, de ceux de Yale, de Princeton, de Cornell, de Columbia, etc ... (les universités qui viennent d'être citées appartiennent toutes à ce que les Américains appellent la Ivy League qui regroupe huit universités privées du nord-est des États-Unis parmi les plus anciennes et les plus prestigieuses).
On remarquera que Mme Valérie Pécresse compare les universités françaises, qui sont publiques, à celle de Harvard qui est privée (elle a été créée en 1636 à Cambridge dans le Massachusetts, et est considérée comme la plus ancienne institution d'enseignement supérieur des États-Unis). Une façon typiquement néolibérale d'affirmer implicitement la supériorité, dans le domaine de l'enseignement aussi, de la gestion par des capitaux privés. Il ne faut pas s'en étonner. Car tel est bien le discours entendu d'abondance ces dernières années dans lequel bon nombre de ministres (et aussi de hauts fonctionnaires) ne sont pas les derniers à expliquer qu'il y a trop d'État et que les privatisations sont une bénédiction (le credo néolibéral s'est évidemment fait beaucoup plus discret depuis deux ou trois ans sur le thème des privatisations et se focalise plutôt, actuellement, sur "la guerre déclarée aux déficits publics").
Rechercher
D'autres le disent aussi !
"Coulisses de Bruxelles" le blog de Jean Quatremer (un journaliste de Libération très remonté contre le tout-anglais des eurocrates)
"À la fortune du mot" le blog de Bruno Dewaele (un journaliste de La Voix du Nord vous fait partager sa passion pour la langue française)
"Langue sauce piquante" le blog des correcteurs du Monde
Chroniques de Bernard Pivot dans le Journal du dimanche
Bernard Cassen (Altermonde) Méfions-nous du cheval de Troie Cinq yeux, une seule langue